Algérie

Tipasa / Saison


Tipasa / Saison
Constat - Tipasa vit, en ces derniers jours de l'été 2015, un doux septembre aux relents de sérénité, après une saison touristique tumultueuse, marquée par la visite de plus de six millions d'estivants.Le calme plane enfin sur toute la ville avec la diminution du trafic routier au centre-ville, où les passants dépassent en nombre les véhicules. Plus de cafés, plus de restaurants bondés de consommateurs... Commerces et places publiques peuvent enfin «respirer» le calme, dans une ville où même la mosquée El-Atik n'a pas enregistré, vendredi dernier, la grande affluence habituelle des fidèles, qui ont pu accomplir la prière à leur... aise. Non loin de la mosquée, le boulevard des restaurants à poisson ne connaît pas la même frénésie qu'en été. Contrairement aux pics de fréquentation des deux mois écoulés, les restaurateurs se font une rude concurrence pour attirer les clients, en misant désormais sur la qualité des prestations. Des prestations qui n'étaient pas à la hauteur, durant le mois d'août, où les estivants ne se faisaient pas prier pour constituer de longues files devant les restaurants, au point où l'un d'eux, ayant pignon sur rue à Tipasa, a enregistré un gain de... 10 millions de dinars, durant ce seul mois, selon les affirmations d'un vendeur de poissons. Même le port de pêche et de plaisance, visité durant l'été par des centaines de touristes, semble, lui aussi, prendre du repos, mais surtout un peu plus propre suite à la disparition des amas d'ordures, causés par l'activité des vendeurs de thé et des restaurateurs, et leurs aléas faits de gobelets en plastique et de bouteilles d'eau vides. Avec le rush de l'été passé, la ville de Tipasa, ses rues et ses sites touristiques ont bénéficié d'une large campagne de nettoyage, marquée, il faut le dire, par une «faible» contribution des citoyens. Mais qu'a cela ne tienne, car avec le départ des hordes des vacanciers, les plages, aussi, ont pu de nouveau «respirer», en arborant leur bleu azuré naturel, après une saison pleine durant laquelle enfants et parents s'en sont donné, à c?ur joie. En effet, les plages bondées d'août et juillet, qui offraient la même image de «surpeuplement» de Matarès à Chenoua, avec leurs mille et un parasols, sont apparues, le week-end dernier, bien plus belles, offrant une gracieuse image d'adieu à l'été. D'où que l'on se tienne, que ce soit des hauteurs de Tipasa ou du haut de l'oued Merzouk, à l'entrée de Tipasa-centre (autoroute Alger-Cherchell), voire même de la corniche du Chenoua, le paysage est le même, mais surtout époustouflant, une belle ville et des plages dorées, à perte de vue, sans âme qui vive, exception faite de quelque amoureux invétérés de l'air marin. Pour comprendre la magie de l'été en septembre (ou l'été indien), il suffit de faire une simple virée à Chenoua-plage (ouest de Tipasa). Là, point de files de véhicules, à l'entrée des plages, d'où ont disparu, également, les loueurs de chaises, tables et autres parasols, qui squattaient chaque mètre de sable. La plage n'est occupée que par des estivants adultes, non accompagnés d'enfants, qui sont la source des «cris et du spectacle sur les plages», selon les déclarations de plusieurs vacanciers. Enfin, le brouhaha de l'été à cédé la place à des parasols épars, de différentes couleurs et formes, en remplacement des tentes uniformes cédées contre 1 200 DA l'unité, durant l'été.


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