Algérie

Tipasa (Matares)


Tipasa (Matares)
Une brochette de «déesses» africaines sont sorties en début d'après-midi de samedi dernier de leur refuge pour se rendre au complexe touristique Matarès de Tipasa, à la recherche d'un peu de fraîcheur en cette journée étouffante du mois d'août.Accompagnées d'un cadre de la direction de l'enseignement professionnel de la wilaya de Tipasa, les ravissantes étudiantes africaines très détendues et qui voulaient s'approcher de la mer, avaient préféré solliciter le sympathique directeur du complexe touristique Matarès, Tidjani, cadre dans le secteur du tourisme depuis des décennies, pour les autoriser à se rendre à la piscine sécurisée du complexe. «Allez-vous vous baigner», recommande-t-on aux filles. «Non, non, il n'y a que notre amie malgache qui sait nager», nous répondent-elles en ch?ur.Les étudiantes africaines sont en vacances depuis un mois déjà. «Nous n'avons pas les moyens pour payer les billets d'avion à destination de nos pays respectifs», nous affirment-elles. La Camerounaise Ariane Fotsu, vêtue d'une tenue sportive qui lui colle au corps, avec une couleur assortie à son look, telle une gazelle, préfère passer quelques moments de ses journées à avaler les kilomètres toute seule aux abords de la route nationale. Sa foulée impressionnante et son élégance dans les gestes ne lui permettent pas de passer inaperçue.Les jeunes Africaines étudient au niveau des Instituts nationaux supérieurs de la formation professionnelle (INSFP) implantés dans les wilayas d'Alger, Blida, Tipasa, Tiaret, Sidi Bel Abbès, Boumerdès. Elles viennent du Cameroun, de Guinée, Madagascar, République centrafricaine, du Mali, Burkina Faso. Elles sont prises en charge par l'Etat algérien. Radieuses, ces moments de vacances leur permettent de se connaître davantage et d'échanger leurs expériences.Pendant les vacances d'été, elles sont regroupées au CFPA de Tipasa. Elles ont su créer une ambiance purement africaine. La mer n'était pas calme. La plage du complexe touristique Matarès était surchargée. C'est la raison pour laquelle les «sirènes» africaines avaient préféré regagner le grand bassin bleu pour laisser éclater leur joie. «Nous sommes contentes de nous retrouver en Algérie», nous ont-elles dit.


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