Z. Ahmed, L.Mohammed, S.Hamid et T. Saïd
sont quelques jeunes voulant s'enquérir à propos de leurs candidatures pour les
54 locaux professionnels sis à la cité Kaid Youcef de la ville de Cherchell.
Ces jeunes âgés entre 22 et 32 ans étaient déçus de manière poignante de ne pas
voir leurs noms figurer sur la liste des bénéficiaires de ces locaux.
M. Z.Ahmed est éloquent à ce sujet: «Les
responsables au niveau de l'APC et de la daïra de Cherchell ont élaboré des
listes de bénéficiaires où nos noms ne figurent pas. La plupart des
bénéficiaires ont des profils très discutables, parfois non conformes». T.Saïd
va plus loin dans ses arguments: «On a l'impression que ces responsables ne
tiennent pas compte de notre savoir-faire et de nos situations familiales. La
preuve, on se retrouve systématiquement écartés de toutes les listes».
A Cherchell, le mouvement de réprobation de
ces jeunes pour l'attribution de ces locaux est d'une violence intrigante. Ces
jeunes gens menacent de devenir de futur harraga. «On est rejetés par notre
pays, on ira ailleurs même à la force des rames», clame violement S.Hamid.
Rappelons que le wali de Tipasa lors de sa
visite sur le site de Kaid Youcef, avait été interpellé par un groupe de
mécontents de cette situation. En ce qui concerne la liste présentée par l'APC,
le wali avait donné instruction d'élaborer «une liste régulière et conforme à
la loi et aux préoccupations des jeunes, avec toute la transparence voulue».
Lors de ces manifestations de
mécontentement, les jeunes avaient contenu difficilement leur colère devant ce
qu'ils estiment être des «injustices criardes». Rappelons qu'à ce titre,
plusieurs jeunes ont sollicité par requête verbale les responsables locaux
notamment le président de l'APC de Cherchell, à qui ils demandèrent «une
enquête sur le respect de la loi en matière d'attribution de locaux
professionnels».
Les responsables concernés, interrogés sur
ces plaintes, estiment que «ces accusations sont gratuites et sans fondement et
que l'ensemble des dossiers sont légaux et conformes à la loi». Cependant, il
est inquiétant de savoir que la distribution des 100 locaux par commune connaît
quand même des aléas, sachant que sur les 2.800 locaux construits au niveau des
28 communes de la wilaya de Tipasa, la majorité d'entre eux a été réceptionnée
par les responsables locaux, mais certains de ces locaux ne sont pas
opérationnels. A Sidi Moussa, Nadhor, Cherchell, on retrouve des locaux d'une
beauté très convoitée, fermés et toujours attendus notamment par ces jeunes de
Cherchell, à l'instar de Z. Ahmed, L.Mohammed, S.Hamid et T.Saïd. Faut-il
encore rappeler que lors de ses tournées d'inspection dans le territoire de la
wilaya, le wali de Tipasa n'a cessé de haranguer les entreprises chargées de
finaliser ces locaux et avait instruit les élus locaux pour procéder à
l'affectation de ces derniers dans la plus grande transparence.
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Posté Le : 18/08/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Larbi Houari
Source : www.lequotidien-oran.com