Le 7e art dans la wilaya de Tipasa souffre terriblement et n'arrive décidément pas Le 7e art dans la wilaya de Tipasa souffre terriblement
et n'arrive décidément pas à s'affranchir, si l'on peut dire, de son statut de SDF. En effet, dévoyées de leur mission initiale, les 14 salles de cinéma que compte la wilaya de Tipasa et qui jadis attiraient les cinéphiles de la région par centaines, ne projettent hélas plus de films.à s'affranchir, si l'on peut dire, de son statut de SDF. En effet, dévoyées de leur mission initiale, les 14 salles de cinéma que compte la wilaya de Tipasa et qui jadis attiraient les cinéphiles de la région par centaines, ne projettent hélas plus de films. Bon nombre de celles-ci ont été transformées en salles des fêtes et occasionnellement en tribune pour les activités politiques, dans le cadre des campagnes électorales notamment. «Je me rappelle durant les années 1980, nous étions des dizaines de jeunes, issus de tous les quartiers de la ville, à se donner rendez-vous devant la salle de cinéma de la ville avant la séance de projection de l'après-midi. Franchement, ce sont des bons souvenirs qui ne se sont plus reproduits depuis l'arrêt des projections. Je crains fort que cette culture et le culte voué au cinéma qui s'étaient enracinés chez nous des années durant disparaissent à jamais. Ce scénario, si j'ose dire, n'est pas à écarter, si rien n'est fait pour redonner vie au 7e Art à Hadjout», se désole Amar, un cinéphile de Hadjout, toujours nostalgique de l'époque où le cinéma avait droit de cité dans sa ville. Au fait, comment se fait-il que brusquement les salles obscures de la wilaya de Tipasa ont cessé de faire rêver et sombré du coup dans l'oubli ' Pour Hambes Hocine, le directeur de la culture de la wilaya, ce problème, en l'occurrence la disparition du septième art des 14 salles de cinéma dont dispose Tipasa, peut àªtre résolu, pour peu qu'il y ait une volonté de tous les intervenants concernés par cette question. «Personnellement, j'ai pris attache, par écrit notamment, avec tous les P/APC des communes où sont implantées les salles de cinéma pour trouver un terrain d'entente avec eux afin qu'on puisse prendre en charge leur réhabilitation (salles de cinéma) ainsi que leur gestion, et partant, réintroduire le septième art dans son espace originel. Jusqu'à présent, nos correspondances sont restées sans suite», confie le directeur de la culture. Selon lui, son département ne peut prendre en charge des structures qui ne dépendent plus de son secteur, car, à titre de rappel, ce sont les APC qui disposent actuellement de ces espaces depuis que ceux-ci leur ont été affectés. «Dans le cadre du plan quinquennal 2010-2014, la Direction de la culture de Tipasa a bénéficié d'une enveloppe financière de l'ordre de 200 millions de dinars pour procéder à la réhabilitation des salles de cinéma de la wilaya. Par conséquent, j'ai lieu de croire qu'aucune contrainte d'ordre matériel ne peut s'interposer désormais pour ranimer et redonner vie au septième art à Tipasa», affirme le même responsable. La balle est donc dans le camp des élus des APC concernées.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amirouche Lebbal.
Source : www.horizons.com