Algérie

TIPASA : LA promotion de la femme toujours d'actualité



TIPASA : LA promotion de la femme toujours d'actualité
La femme a démontré son efficacité en investissant quasiment l'ensemble des secteurs d'activités économiques. Il ne peut y avoir un développement pérenne dans une nation sans l'implication effective de l'élément féminin. C'est ce qui ressort, en substance, des idées soulevées lors du forum de discussion autour de l'égalité des chances et des droits tenu au cours de l'après midi d'hier à la Munatec de Tipasa. Ce rendez-vous placé sous le haut patronage du président de la République et qui a notamment regroupé des acteurs du mouvement associatif local ainsi que les responsables de la wilaya à  leur tête le wali, a été l'occasion pour Mme Saâdia Nouara Djaffar, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine de retracer lors de son intervention les contours des acquis consolidant la position de la femme dans la société algérienne et ce corrélativement à  l'amendement partiel de la loi fondamentale décidée par le président de la République. Ainsi, soutient le membre du gouvernement, les nouvelles dispositions, contenues particulièrement dans l'article 33 bis de la constitution actuelle, consacrent explicitement et davantage le rôle de la femme dans la construction de l'Etat, et ce par son implication dans tous les secteurs à  commencer par la sphère politique où elle a désormais accès plus qu'auparavant à  des postes de responsabilité et de représentativité. Cependant, indique à  titre indicatif, Mme Saâdia Nouara Djaffar, la composante actuelle de l'Assemblée Populaire Nationale, dont le mandat a débuté en 2007, compte seulement 7,75% de femmes parlementaires, soit 30 députées. Cette proportion, selon elle, ne reflète aucunement les capacités et la place de la femme qui est sienne dans la société, d'autant plus qu'elle a démontré son efficacité en investissant quasiment l'ensemble des secteurs d'activités économiques, notamment.Pour que cette inégalité, puisque elle en est une, soit assainie définitivement, la ministre déléguée a rassuré les participantes qu'une fois la loi organique fixant les mécanismes d'application de l'article 33 bis de la constitution mise en vigueur, la femme conquerra sa véritable place dans l'échiquier national politique. En attendant ces mécanismes juridiques, les femmes doivent, selon elle, s'impliquer de plus en plus et s'insérer particulièrement dans les champs politiques et associatifs locaux. Pour faciliter cette «intégration locale» il a été recommandé la participation de tous les acteurs locaux. Sur ce registre, le membre du gouvernement ajoutera que le conseil national de la femme et de la famille, installé en 2007, garantit de par son champ d'action, l'intégration de la femme sur le plan local.  Ce qui constitue en effet une autre garantie à  cette frange de la société. Pour sa part, une des participantes à  ce forum a qualifié l'introduction de l'article 33 bis dans la constitution comme «un signal fort» qui requiert au retour davantage d'implication de l'élément féminin dans la gestion et la participation au développement du pays à  travers tous les secteurs d'activités.


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