Organisé par l’Office du tourisme de Cherchell, cet événement a regroupé une dizaine de jeunes apicultrices et apiculteurs provenant de l’ensemble de la wilaya de Tipasa.
M. Korchi, président de l’Office du tourisme de Cherchell, initiateur de cette foire-exposition, accompagné de M. Ayaouz Kaddour, représentant du P/APC de Cherchell, nous dira : «On a voulu marquer l’événement de Yennayer, un patrimoine national immatériel, par la promotion du miel, un produit local sucré et doux, pour symboliser l’événement d’une année qui sera, on le souhaite, aussi douce que le miel.»
Mlle Slimi Naïma, une jeune apicultrice, membre d’une association d’apiculteurs installée à Douaouda, nous confiera : «Ce fut à dix ans que j’ai commencé à approcher les abeilles et assister aux travaux d’apiculture qu’effectuait mon père. Voilà bientôt 40 année qu’existe notre activité, nous nous targuons d’assurer une parfaite maîtrise de cet art.»
Elle nous dira plus loin : «Nous produisons plus de 10 variétés de miel, provenant d’Aflou, de Djelfa. Nous effectuons de la transhumance et on suit les cohortes d’abeilles, qu’on dirige vers des zones sélectionnées, à l’instar des forêts et des montagnes, notamment de Miliana, pour le miel du cèdre, à Aflou pour le miel à base de «Loubaina», à Djelfa pour le «Harmel»…», nous précise cette demoiselle dans un talentueux exposé.
M. Dhek Ayoub, un apiculteur de 25 ans en activité depuis 2006, nous déclare à propos de sa production : «Nous produisons plus de 7 variétés de miel, dont la production annuelle avoisine 10 quintaux. Nous avons exposé à Oued-Souf, à Oran et Sidi-Bel- Abbés. Le miel à base d’orange, riche en vitamine C, est recommandé pour la régulation intestinale et pour apaiser le stress.»
Tandis que le jeune Ahfir, un autre apiculteur de Douaouda, en activité depuis 1995, nous déclare fièrement : «J’ai participé à plusieurs expositions internationales, notamment celle de Libye en 2007, celle d’Arabie Saoudite au cours de la même année, et notamment celle de Apimondia, une exposition internationale qui s’est déroulée en Argentine en 2011.»
Il convient de noter que la majorité de ces apiculteurs sont issus du CFPA de Hattatba, qui a à son actif la formation de plusieurs centaines d’apicultrices et d’apiculteurs.
Mlle Slimi Naïma, cette jeune apicultrice, s’enorgueillit pour sa part de produire plus de 10 quintaux de miel par an, mais aussi de fabriquer des crèmes pour le visage et les problèmes d’acné, eczémas et gerçures.
Une autre crème de luxe fut aussi exposée par cette jeune femme, elle est à base de gelée royale, de pollen et de miel pur.
Larbi Houari
Au prix ou est le miel en Algérie c'est de l'or. En Europe le prix le plus bas de miel d’acacias dans un bocal en verre coûte aux environs 3 euros. En Algérie le miel est proposé dans des bouteilles suspectes en plastique aux environ de 2000 à 3000 dinars.
Les producteurs européens paient des charges exorbitante. En Algérie les producteurs de miel ne paient pratiquement pas de charges.
D’oud ma question: qu'est ce qui explique cette difference.
bibi - aucune - paris, France
05/05/2012 - 31704
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Posté Le : 24/01/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Larbi Houari
Source : LeSoirdAlgerie.com du mardi 24 janvier 2012