Algérie

Tipasa
Parmi les nombreuses conséquences sous-jacentes à la poursuite judiciaire lancée à l'encontre de l'homme d'affaires Abderrahmane Achour et qui ne cessent d'alimenter les colonnes de la presse, un groupe d'ex-employés désemparés, se sont adressés aux colonnes de notre journal afin d'exposer ce qu'ils considèrent comme un non-sens. À ce propos, ces désormais ex-employés de la Sarl National A+, l'une des entreprises du groupe Achour, ont décidé en dernier ressort de saisir publiquement les autorités publiques, les interpellant avec des sentiments mêlés de désarroi, de lassitude et de sourde colère. Selon nos interlocuteurs, tous en possession de décisions de justice les réintégrant dans leurs droits légitimes, c'est à la suite de la nomination d'un séquestre à la tête des entreprises de l'homme d'affaires de Koléa que tout a commencé. Vers l'année 2005, ce séquestre opère le licenciement des travailleurs de la société National A+ sans distinction. Débute alors le calvaire et la descente aux enfers pour ces employés et leurs familles. Cependant, ces derniers ne restent pas bras croisés et saisissent les services de l'inspection du travail territorialement compétente. Malheureusement, on ne semble pas l'entendre de cette oreille du côté du séquestre puisqu'il ne daigne pas se présenter pour une conciliation à l'amiable et, révèle l'un de nos interlocuteurs, il se permet même de les défier de l'ester en justice. Ce qui fut fait puisque ce groupe de travailleurs prend attache avec des avocats et obtient gain de cause puisque le tribunal de Koléa prononce en leur faveur un dédommagement pour préjudice subi. Fort de leur acquis, ces travailleurs croient en la fin de leurs déboires. Ils vont vite déchanter puisque pas moins de trois huissiers de justice saisis n'arrivent pas à faire appliquer les décisions dont les ex-employés sont munis. 'Jusqu'à ce jour, nous avons l'impression de nous heurter à un mur, et ces décisions demeurent malheureusement et à notre corps défendant lettre morte', déclare le représentant du groupe tout en montrant différents documents prouvant ses dires et qui n'omet pas de souligner que ce séquestre les avait remplacés par un autre personnel dans leurs postes de travail. Depuis mars 2008, pour d'autres c'est depuis l'année 2007, 'nous sommes renvoyés de bureau en bureau afin de faire exécuter ces décisions de justice', racontent nos interlocuteurs qui ajoutent s'être déplacés à Alger au niveau du ministère de la Justice afin de faire entendre leur voix, et de nous expliquer que la sous-direction de suivi de l'exécution des décisions de justice de ce ministère les a orientés vers le procureur de la République près le tribunal de Koléa courant mai 2011. 'Cependant, affirment nos interlocuteurs, nous nous retrouvons au même de départ.


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