Algérie


Tipasa
Des centaines de milliards de dinars avaient été alloués par les pouvoirs publics pour le développement de la wilaya de Tipasa.Malheureusement, le rythme des travaux laisse à désirer. Plus grave encore, les représentants locaux de l'Etat ne trouvent plus les mots pour motiver et attirer les jeunes vers le travail, afin de réaliser les projets inscrits. Avec les mesures prises par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de nombreux projets avaient fait l'objet de gel, en attendant des jours meilleurs. Des fellahs se plaignent du manque criant de main-d'?uvre au niveau de leurs vergers et de leurs champs.Des entrepreneurs, étrangers, publics et privés sont dans le désarroi, ils n'arrivent plus à respecter les délais de réalisation indiqués sur les fiches techniques de leurs projets respectifs lors du lancement «officiel, de surcroît en grande pompe» de leurs chantiers. La réputation de la wilaya de Tipasa n'a pas changé. Aucun projet n'a jamais été livré dans les délais fixés. Les prétextes sont nombreux pour justifier les retards. La voie express qui relie Douaouda à Cherchell est opérationnelle depuis des années. Il n'y a aucune commodité offerte pour les familles qui l'empruntent.Six parcelles de terrains avaient été attribuées à des opérateurs, dont l'une à Naftal, afin d'ériger des stations-service. Des restaurants, des cafétérias, des locaux commerciaux, des aires de jeux et des loisirs, des motels, des espaces de prière et des ablutions, des showrooms, des ateliers de réparation et d'entretien des véhicules, autant d'équipements qui devaient logiquement être achevés le long de la voie express, un atout pour compléter les activités du secteur du tourisme, qui demeurent à ce jour au stade de travaux.Le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Abdelouahab Nouri, avait effectué une visite au niveau de l'une des stations-service le 25 août dernier, la station-service de Abdelghani Hebbache (Aïn Tagouraït), érigée à proximité du tombeau de la Chrétienne. Ce projet enregistre une légère avance par rapport aux 05 autres stations-service qui, faut-il le souligner, avaient été implantées toutes, sur des terrains agricoles.L'attribution en catimini de ces projets demeure opaque pour de nombreux observateurs, notamment de la wilaya de Tipasa, qui avaient envisagé d'investir dans ce créneau. La problématique de la main-d'?uvre reste posée dans la wilaya de Tipasa, un territoire qui a du mal à se hisser au niveau des espérances des hautes autorités du pays.En plus du problème de main-d'?uvre, s'ajoutent les forfaitures qui caractérisent la gestion des affaires publiques locales. «L'investissement signifie la création des emplois et l'emploi existe dans la wilaya de Tipasa, avait déclaré le wali lors de la dernière visite du ministre du Travail, Mohamed Ghazi, à Tipasa, notre wilaya est confrontée à l'indisponibilité de main-d'?uvre, même pour l'emploi, qui n'exige pas une main-d'?uvre spécialisée.Tous les projets inscrits dans notre wilaya se plaignent de ce problème, les entreprises rencontrent des difficultés pour appliquer le 2X8, ajoute-t-il, toutes les entreprises enregistrent un déficit de 30% en main-d'?uvre, même ordinaire. L'exemple du projet du centre universitaire l'illustre bien : l'entreprise turque et les entreprises algériennes qui réalisent des travaux sur ce site se plaignent, nos jeunes veulent conduire ou être des agents de sécurité uniquement, enchaîne-t-il, j'espère qu'ils se ressaisissent et retroussent leurs manches pour se mettre au travail», conclut l'ex-ministre, Abdelkader Kadi.Avec un taux de chômage qui ne cesse d'augmenter, des entreprises des différents secteurs qui souffrent et n'arrivent pas à trouver de la main-d'?uvre et des lieux publics bondés de citoyens oisifs, l'ONS réussit à trouver des chiffres conformes aux calculs universels du taux de chômage. El Ghazi Mohamed avait évoqué la génération Ansej, un atout pour le développement économique de chaque wilaya.


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