Selon les informations qui nous sont parvenues récemment, cette crise affecte essentiellement les grandes agglomérations, notamment celles situées à Cherchell, Gouraya et Damous et certains quartiers de Ahmer El Aïn, à l'instar de la zone de Sidi Lakhdar, appelée «El Ansar». Cette crise qui n'était pas apparente lors de la période hivernale est ressentie aujourd'hui dans toute son ampleur, lors de cette période caniculaire. Nos sources affirment, en outre, que plusieurs quartiers de Damous, notamment la cité évolutive, les Bâtiments Si AEK et ceux dit «chouhadas», ressentent cette crise de l'eau dans toute son ampleur et ses affres, notamment lors des périodes estivales, où des milliers d'estivants, ont afflué vers les rivages de ces contrées. Mais c'est à Cherchell, où cette crise est assimilée à un rationnement de l'eau qui se fait cruellement ressentir, notamment dans la zone ouest de la ville. Des dizaines de pères de familles exposent leur détresse face à ce problème de l'eau. «Notre commune avait connu dans le passé les mêmes difficultés où des quartiers ont subi de plein fouet cette absence de l'eau, nous pensions que c'est provisoire, mais cela persiste», affirment K. H., un père de famille, relayé en cela par d'autres citoyens. «Au niveau de la zone ouest de la ville, l'eau est délivrée au compte-goutte et quelquefois rarement dans la semaine», affirment H. K., H. L. et B. M., des pères de familles exaspérés ,qui ne savent plus à quel saint se vouer et à qui se plaindre. «Les requêtes écrites à destination de la SEAAL, n'ont eu aucun effet», affirme, M. L. H., en nous présentant un document. Les citoyens se rappellent qu'en 2011, ce fut en grande pompe que les responsables de SEAAL se sont engagés à «produire de l'eau en quantité suffisante pour une alimentation en H24 du périmètre d'Alger et assurer durablement l'alimentation en eau des habitants de Tipasa», affirme un fonctionnaire exaspéré qui fera remarquer «l'eau est une denrée très rare, et ces promesses sont vaines, car à la fin de 2014, la distribution en H24, reste un vœu pieux pour Tipasa. En effet, plus de quatre années après des déclarations et promesses pour améliorer notre quotidien, nous constatons que plusieurs zones souffrent le calvaire de l'eau avec ses restrictions, son rationnement et quelquefois, des quartiers assoiffés, plusieurs jours durant», affirme notre interlocuteur qui s'interroge «où est passée l'eau du barrage de Boukourdane avec sa capacité cumulée de 34 000 m3/jour et une station de dessalement d'eau de Fouka avec 120 000 m3 d'eau par jour '» A ce titre, il convient de rappeler les déclarations des officiels lors des points de presse «la wilaya de Tipasa dispose de 1 126 000 m3 par mois d'eaux de surface ; de 120 000 m3 d'eaux de source et de 1 898 000 m3 par mois d'eau dessalée ; soit une disponibilité globale de 5 196 000 m3 d'eau mensuellement».
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Posté Le : 01/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Larbi Houari
Source : www.lesoirdalgerie.com