Tindouf : l'université souhaite lancer de nouvelles spécialités Actu Ouest : les autres articles

La préoccupation première de l'étudiant devrait être d'ordre scientifique et pédagogique.
C'est en d'autres termes que le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Rachid Haraoubia, n'a cessé de distiller à travers ses réponses aux étudiants rencontrés, ce jeudi, lors d'une visite d'inspection dans la wilaya de Tindouf. Transport, couverture médicale, connexion Internet ont été les principales préoccupations soulevées par les étudiants du centre universitaire de Tindouf qui, pour rappel, vit sa première année d'existence avec 352 étudiants répartis sur 3 filières (Droit, Sciences économiques et Sciences de la terre).
Pour le transport qui est en fait assuré par une entreprise publique, les étudiants ont soulevé le problème de l'horaire des dessertes qui ne les arrange pas. «Cette entreprise a bien voulu l'assurer grâce au ministre du Transport sur demande du wali, mais elle a d'autres charges. Maintenant, s'il y a une autre entreprise, on la prend. Mais est-ce là la préoccupation de l'étudiant '», s'est interrogé M. Rachid Haraoubia en rappelant que son ministère est le seul au monde à être contractant avec 6 000 autobus. Un poste de médecin existe au niveau du centre mais n'a pas pu être pourvu faute de preneur. «Je lance d'ici un appel, s'il y a un médecin, dès demain, il rejoint le poste», dira le ministre.
Pour la connexion Internet, le ministre a totalement récusé la doléance de l'étudiant puisqu'il venait de le vérifier personnellement en passant par la salle de conférence au cours d'une inspection du site ; d'autant plus que 3 hauts cadres du ministère des PTIC ont accompagné le ministre pour s'enquérir du système en vue d'un raccordement en fibre optique en plus de la connexion satellite (VSAT). M. Haraoubia rappellera aux étudiants que l'Internet, grâce à la documentation en ligne, va leur permettre d'accéder aux 60 000 revues à travers le monde pour lesquelles «l'Algérie paye une cotisation de 1 milliard 500 millions de dinars, soit 150 milliards de centimes par an».
Par ailleurs, concernant la post-graduation et les demandes formulées par les représentants de la société civile pour l'ouverture de nouvelles spécialités au niveau du centre universitaire de Tindouf, M. Harouabia dira : «La décision ne relève pas du ministère mais de la commission nationale d'approbation». Raison pour laquelle il a fait venir avec lui 3 doyens des universités d'Alger et de Blida pour une évaluation scientifique et pédagogique des propositions venant de la base en vue de les défendre devant cette commission. Pour clôturer sa visite, le ministre a remis, à titre symbolique, les clefs de trois logements sur les 20 réalisés au profit des enseignants.