Certains vont même jusqu?à « accuser » cette eau d?être à l?origine de pas mal de maux. Pour les autorités locales, cette eau est potable, elle fait l?objet, comme le stipule la réglementation en la matière, d?analyses rigoureuses. « Seulement, dit-on, elle est trop chargée ». Dans cette région du Grand Sud, cette denrée précieuse est aussi plus disponible qu?elle ne l?était il y a quelques années, selon le responsable du secteur de l?hydraulique. Le quota quotidien par habitant dans la wilaya est passé de 44 litres en 1996 à 105 litres en 2006. Cela est dû à la multiplication des forages, unique ressource, atteignant 91 puits au lieu des 38 existants auparavant. Par ailleurs, on a appris que toutes les localités, fort éloignées du chef-lieu de wilaya, enregistrent ces derniers temps une réelle prise en charge en matière d?AEP. Gara Djebilet au Sud a bénéficié d?un nouveau réseau en 2003, elle dispose actuellement d?un forage et d?un réservoir métallique pour l?alimentation des établissements qui y sont implantés. « C?est une eau de très bonne qualité », dit-on. Au niveau de la deuxième commune, Oum Assel, à 170 kilomètres au Nord, des projets sont en cours ou en négociation pour leur lancement. Rénovation du réseau à 90%, château d?eau élevé et une bâche à eau de 1 000 m3. A Hassi Mounir, le coin perdu de la wilaya, une centaine de kilomètres à l?ouest de Oum Assel, deux puits, un nouveau réseau, un groupe électrogène pour le pompage et un réservoir de 100 m3. A Hassi Khebi, plus de 200 kilomètres au Nord du chef-lieu communal, « tous les efforts ont été concentrés », confie le responsable de l?hydraulique. Trois puits avec une capacité de 30 litres/seconde, une station de pompage et un château d?eau de 500 m3, dont le taux d?avancement des travaux tourne aux alentours de 35%. De même, apprend-on, les réseaux d?assainissement sont en cours de réalisation à Oum Assel et Hassi Khebi.
Posté Le : 19/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M. Milagh
Source : www.elwatan.com