Algérie

Timelife de Hamid Benamra au Festival international de Moscou



Timelife, le dernier film du réalisateur Hamid Benamra, figure au programme de la 41e édition du Festival international du film de Moscou prévue dans la capitale russe du 18 au 25 avril 2019, ont annoncé les organisateurs.Sorti en 2019, le long métrage Timelife d'une durée de 115 minutes tente d'apporter des réponses à un questionnement philosophique sur la manière de maintenir l'espoir en vie à travers des expériences poignantes immortalisées par le réalisateur. «Une poète choisit d'accoucher seule entourée de personnages qui portent tous la gestation d'un projet ou les regrets de rêves avortés», lit-on dans le synopsis du film.
La comédienne française Stéphanie Benamra et le réalisateur syrien Mohamad Malas participent à cette nouvelle production cinématographique du réalisateur algérien. Le film produit par la boîte Nunfilm et dont le tournage a duré près de neuf ans, est sélectionné en hors compétition à ce festival moscovite qui met en lice une dizaine de longs métrages.
Fondé en 1935, le Festival international du film de Moscou s'est tenu de manière irrégulière avant de s'imposer comme vitrine cinématographique de la région (Est de l'Europe) à la fin des années 1960.
Cinéaste indépendant, Hamid Benamra, né en 1964 à Hussein Dey dans la banlieue est d'Alger, avait participé à un grand nombre de manifestations cinématographiques à travers le monde avec notamment son film Bouts de vie, bouts de rêves(2012), avant de sortir en 2015 Rêveries de l'acteur solitaire sélectionné à une dizaine de festivals.
En 2016, il a réalisé Hizam également présenté dans plusieurs festivals dont ceux du Caire, de Tétouan et de Yalta.
«C'est, en premier, un film sur l'amour et le respect d'un Algérien pour le féminin. La danse qui m'est proche par le karaté façonne dans mon imaginaire un sillage mouvementé que j'entends vibrer en permanence. Hizam est un plaidoyer pour ma mère, mes s?urs, mes filles, mes amies, ma femme», explique le réalisateur indépendant qui est aussi 4e dan en karaté shotokan.
A travers un travail original, il aborde le thème de la féminité et du rapport au corps de la femme comme «refuge de l'homme et son miroir», ainsi que le regard porté, en France, sur les cultures maghrébine et orientale. Le film Hizam est le fruit de 16 années de tournage durant lesquelles le réalisateur a «cueilli la grâce et la féminité de danseuses orientales», en suivant la danseuse et chorégraphe algérienne Assia Guemra pendant ses cours de danse et ses spectacles.
Kader B.


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