La deuxième émission de ce timbre-taxe représentant une balance est justifiée par une surcharge. De manière générale, la surcharge est une impression faite après celle du timbre, destinée à modifier sa valeur, l’administration émettrice ou sa destination. Dans ce cas précis, la surcharge a pour fonction de modifier la valeur faciale. La première série des cinq timbres-taxes émis avec le thème de la balance en 1963 avait une valeur faciale de 1,00 DA, alors que ce timbre, mis en circulation au mois de mars 1968, est à 0,60 DA. Cette valeur fait suite au réaménagement des tarifs postaux intervenu sur le timbre-poste en décembre 1967. Le thème de la balance choisi par l’Administration des Postes et Télécommunications correspond au souci de justice et d’équité sociale, un principe inscrit dans les choix idéologiques de l’Etat algérien. Ce principe est présent d’emblée dans la Charte d’Alger : «L’égalité des droits entre tous les Algériens serait un principe sans contenu si elle faisait fi du développement de la base matérielle. Seuls l’augmentation des richesses générales du pays et le développement des forces productives à l’intérieur des régions retardataires permettront de supprimer les obstacles à leur intégration nationale et établiront l’harmonie nécessaire à une évolution normale du pays.»
Posté Le : 16/02/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz