Algérie

Tiguentourine



Tiguentourine
Des assureurs internationaux ont dépêché leurs experts sur le site gazier de Tiguentourine pour évaluer les pertes subies par Sonatrach et ses deux partenaires BP et Statoil dans le complexe qui a été le théâtre, en janvier 2013, d'un attentat terroriste, selon un responsable de la compagnie Cash Assurances.«Une chose est sûre, il y a des experts qui sont venus en Algérie et qui ont été désignés par les assureurs internationaux des groupes concernés», a indiqué Hadouche Adlane, directeur action commerciale auprès de Cash Assurances, compagnie des assurances des hydrocarbures. Selon la même source, le groupe d'experts a établi ses constats sur le terrain, en vue d'élaborer un rapport d'évaluation des pertes subies par Sonatrach et ses deux partenaires. Jusqu'ici le complexe, qui s'est arrêté duranr plusieurs mois, ne produit pas à plein régime. L'un de ses trois trains est toujours en phase de réparation. M. Hadouche a fait savoir que plusieurs réassureurs internationaux vont intervenir dans l'opération d'indemnisation de Sonatrach et de ses associés, en indiquant que chacun d'eux assure une partie des risques du complexe en vertu des polices master souscrites par ces groupes énergétiques pour l'ensemble de leurs actifs à travers le monde.Hadouche Adlane s'exprimait en marge d'une conférence sur le management des risques par la Cash, organisée en marge de la 4e édition du Salon international des fournisseurs de produits et services pétroliers de Hassi Messaoud. Interrogé, par ailleurs, sur la part que doit assumer la Compagnie centrale de réassurance (CCR) dans cette indemnisation, la même source a affirmé que la réglementation en vigueur permet à ce réassureur public de rétrocéder jusqu'à 50% de ses risques à des réassureurs internationaux. Mais la réassurance des risques importants comme celui de Tiguentourine ou des grandes installations industrielles n'obéit pas à ce schéma classique de la couverture assurance, a précisé toutefois ce responsable. Pour ces actifs stratégiques, l'Algérie a été plus prudente en décidant la rétrocession à l'international de la majorité des sinistres potentiels. En général, la réassurance à l'international de ces actifs couvre même le risque l'arrêt de production. Le complexe de Tiguentourine assure à lui seul près de 18% des exportations algériennes de gaz.




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