Tiguentourine

Les chauffeurs de la société de sous-traitance BAAT du site gazier de Tiguentourine, à In Amenas, semblent déterminés à arracher leur droit légitime, celui d'intégrer l'Entreprise nationale des hydrocarbures Sonatrach.En fait, en grève illimitée depuis samedi dernier, les chauffeurs du Bureau d'assistance administrative et technique (BAAT) ont procédé, ce lundi 24 février, à la fermeture de l'usine et de la base pour exiger l'application pure et simple de l'instruction de la Direction générale de Sonatrach, qui a demandé, depuis l'an 2011, l'intégration de tout le personnel de la sous-traitance, mais, malheureusement, il se trouve que les 104 chauffeurs n'ont encore pas été inclus.Une action qui a suscité la mobilisation du chef de daïra d'In Amenas, accompagné par la commission d'emploi de la wilaya d'Illizi, qui s'est déplacée sur les lieux pour faire la lumière sur les raisons de ce mouvement de contestation avant de tenir une réunion de travail regroupant les cadres du complexe gazier et les représentants des chauffeurs, après quoi le représentant du wali s'est engagé à transmettre, en urgence, les préoccupations de cette catégorie des travailleurs au premier magistrat de la wilaya pour lui permettre de prendre toutes les mesures qui s'imposent.De leur côté, les chauffeurs ont décidé, par le biais de leurs représentants, de maintenir leur grève jusqu'à la satisfaction totale de leur seule et unique revendication. Pour rappel, les membres du bureau de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), section d'Illizi, présidé par Ibrahim Intamat, ont observé un sit-in durant la même journée dans la commune d'In Amenas et d'Illizi en signe de solidarité avec le mouvement de contestation qu'organisent les chauffeurs de Tiguentourine.