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Tiffany



Tiffany
Les choses ne s'arrangent pas pour Tiffany: le joaillier américain a prévenu mardi qu'il n'atteindrait pas son principal objectif financier, moins de deux mois après l'avoir déjà abaissé, et va supprimer des emplois. Ce pessimisme est dû au dollar fort qui a affecté ses ventes lors de la période cruciale des achats de fin d'année, explique dans un communiqué le groupe connu pour ne pas faire des promotions spéciales lors des fêtes. Pour faire face à cette mauvaise passe, Tiffany indique supprimer des emplois mais ne donne aucun détail ni sur le nombre, ni sur les régions. L'entreprise, créée en 1837, précise juste qu'elle va passer une charge de licenciements et de réorganisation de 4 cents par action sur ses comptes du quatrième trimestre devant clôturer fin janvier. Lors de l'exercice fiscal 2015/16, le bénéfice ajusté par action, référence en Amérique du nord, devrait être inférieur de 10% aux 4,20 dollars enregistrés lors de l'exercice 2014/15, a annoncé le groupe. Ce qui se traduit par un bénéfice par action de 3,78 dollars, contre 3,89 dollars attendus en moyenne par les analystes. Cette prévision prend en compte les dégâts causés par le renchérissement du dollar et des incertitudes sur la croissance, explique le bijoutier new-yorkais. Elle n'intègre pas les indemnités de licenciement de son plan de suppressions d'emplois, ni des événements inattendus pouvant survenir d'ici là, comme une dépréciation d'actifs. Fin novembre, Tiffany disait s'attendre à réaliser sur l'ensemble de son exercice un bénéfice par action entre 5% à 10% inférieur à l'année précédente. A Wall Street, le titre dévissait de 5,03% à 64,25 dollars vers 15H30 GMT. Tiffany, qui gère plus de 300 magasins à travers le monde dont 125 en Amérique, 81 en Asie-Pacifique, 56 au Japon et 39 en Europe, doit publier ses résultats annuels le 18 mars. Du 1er novembre au 31 décembre, ses ventes ont diminué de 6% à 961 millions de dollars. A taux de change constant, le recul est limité à 3%. Les ventes à nombre de magasins comparable, un des indicateurs de la rentabilité dans la distribution, ont reculé de 5% sur un an. Outre le dollar fort qui rend onéreux les bijoux Tiffany, le joaillier pâtit également d'un recul de la demande en Amérique et en Asie-Pacifique hors Japon, les consommateurs se tournant davantage vers les articles électroniques pour leurs cadeaux de fêtes de fin d'année. Le Japon et l'Europe permettent pour l'instant à Tiffany de compenser quelque peu le coup de mou américain.




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