Les agriculteurs, spécialisés dans la culture sous serre, exerçant au niveau du domaine dit Bensaïd, relevant des communes d?Aokas et de Tichy, ne savent plus à quel saint se vouer pour venir à bout des maladies ravageuses qui affectent leurs plantations. Les efforts consentis en intensifiant les traitements pour faire face à ces maladies n?ont malheureusement pas abouti. « Les pertes occasionnées s?élèvent à plus de 50 % de la récolte prévue, cela sans omettre le surplus de dépenses pour l?achat des produits de traitement tels que l?oïdium, le mildiou et le le botrytis », déclare un agriculteur. Ses collègues déplorent l?absence d?un service spécialisé qui puisse les aider à bien mener les traitements qui ne donnent pas actuellement les effets escomptés. « La flambée des prix de la tomate, du poivron et du concombre sur les marchés des villes côtières et du chef-lieu de la wilaya est due essentiellement au phénomène sans précédent de ces maladies qui ont provoqué la baisse de la production dans notre région qui approvisionne essentiellement ces marchés », ajoute un autre agriculteur. La culture sous serre tend, au fil des années, à être délaissée. Car, outre les ravages provoqués par les intempéries, la propagation des maladies prend des proportions alarmantes et contre lesquelles les agriculteurs disent ne pouvoir rien faire. « A ce rythme, je serai contraint de changer de métier. J?ai tant enduré et je ne peux plus fournir plus d?efforts. La situation empire et avec mes moyens dérisoires, je ne vois pas ce que je peux faire », conclut notre interlocuteur.
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Posté Le : 04/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Akli Malek
Source : www.elwatan.com