Algérie

Tiaret : Un film pour sensibiliser contre le coronavirus



Khaled Abd El Ilah, 29 ans, à l'issue d'une longue lutte contre la mort sur son lit d'hôpital, expie son dernier souffle non sans se remémorer sa vie, sa famille et les moments d'échanges sociaux qu'il a eus lors de sa dernière sortie en ville. Son c?ur finira par lâcher alors que les images de sa vie défilaient.L'histoire est fictionnelle et tend à sensibiliser sinon à provoquer un choc dans les esprits sur le danger de cet ennemi mortel qui a un nom : le coronavirus, ou Covid-19. Jeudi 24 décembre 2020, à minuit, le producteur, Halim Zerrouki, de la coopérative «Cinéma Jeunes» de Tiaret, lance le clip sur sa page Facebook que partagent beaucoup d'internautes et d'institutions publiques locales, dont certaines ayant sponsorisé le produit cinématographique. Moins cinq, tel est le titre de ce film qui se veut un code ou axiome pour dire qu'il a failli y passer de peu. Zerrouki l'utilise pour dire que Khaled a failli passer de vie à trépas.
Entre-temps, et durant les cinq dernières minutes du film, Khaled, comme ressuscité par l'équipe médicale à son chevet, revint à la vie comme on revient d'un long cauchemar. Le message est clair : Khaled a chopé le coronavirus d'une manière très anodine. Soit au détour d'une accolade amicale soit en prenant son café comme à l'accoutumée. Dans tous les cas de figures, et si la prudence n'est pas de mise, le virus est au contact. Se rendant compte de son inconscience, Khaled se convainc qu'il a été inconscient dans ses actes de toujours.
Dramatique aurait pu être son sort comme l'ont été des centaines de morts comptabilisés chez nous et des centaines de milliers dans le monde. Grâce à la contribution de la wilaya, de la direction de la santé, celle de la culture, la Protection civile et le personnel du complexe mère-enfant, qui a servi de cadre à la réalisation, Moins cinq a été vu par des centaines d'internautes et n'a pas laissé insensibles ceux et celles qui l'ont regardé avec attention bien que le réalisateur ait forcé les traits et les attitudes. L'essentiel est là : dire par l'image le véritable drame qui se déroule sous nos latitudes et qui risque de s'alourdir si l'on ne prend pas conscience de sa dangerosité.
Après Synapse, un film muet qui a participé dernièrement à l'international, les Zerrouki et la quinzaine d'acteurs qui ont réalisé Moins cinq font encore vivre le cinéma. Autrement.
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