Tiaret: Soltani salue la décision de Aït Ahmed

Le président du MSP Aboudjerra Soltani a salué avant-hier, depuis Tiaret, la «décision historique du leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, de faire participer sa formation aux prochaines élections législatives du 10 mai prochain». En effet, dans une déclaration à la presse, le président du MSP, M. Aboudjerra Soltani, qui a animé vendredi après-midi une conférence avec les cadres et militants de son parti à la salle «Mostefa Mekki» à Tiaret, s'est dit «extrêmement réjoui et rassuré» de la décision du leader du FFS Hocine Aït Ahmed «d'entrer dans la bataille électorale prévue le 10 mai prochain». Aboudjerra Soltani, tout en félicitant au «nom de l'Alliance formée avec nos partenaires d'Ennahda et d'El Islah, la décision courageuse du Front des forces socialistes», a estimé que «l'entrée en lice d'un parti aussi important sur l'échiquier politique national que le FFS va contribuer à crédibiliser l'opération électorale du 10 mai prochain (…) et surtout donner à réfléchir à ceux qui ne veulent pas du bien ni à l'Algérie ni aux Algériens, nos ennemis pouvant se trouver parmi nous comme ils peuvent venir d'ailleurs», a-t-il souligné. Dans un discours-fleuve devant une salle bondée, le leader du MSP a porté de graves accusations à l'adresse de l'administration, révélant être en possession «d'informations fiables» faisant état de l'inscription de plusieurs dizaines de milliers d'électeurs après l'achèvement de la période légale de révision du fichier électoral, expirée le 21 février dernier. «Des mains invisibles, agissant à l'abri de la lumière du soleil, veulent faire porter le chapeau à l'ANP, en diffusant de fausses informations parlant de militaires qui seraient inscrits sur les listes électorales, sur injonction de l'administration après l'achèvement de la période légale de révision du fichier électoral». Saluant le rôle de l'Armée nationale populaire dans l'effort d'édification nationale et son «engagement sans faille dans la préservation des intérêts vitaux du pays», Aboudjerra Soltani a tenu à défendre publiquement «l'honneur sauf de l'institution militaire qu'on doit laisser à l'écart de tout tripatouillage politicien et autres manÅ“uvres dilatoires de coulisses qui ne peuvent plus tromper personne », a-t-il déclaré. «Si nous attendons en vain depuis cinq longues décennies que le flambeau soit transmis aux nouvelles générations d'Algériens, il est temps aujourd'hui pour que nous l'arrachions par les urnes», a-t-il conclu.