L'association, entièrement dédiée au noble équidé, a déjà 24 ans d'âge.
En effet, créée en 1996, l'Association sportive équestre et de loisirs de la commune de Tiaret (ASELCT) est fort connue pour la qualité de ses chevaux, mais aussi et surtout pour l'exploit de ses cavaliers.
Malgré les difficultés rencontrées depuis quelque temps déjà, une situation aggravée par la pandémie de Covid-19, l'association, basée au niveau du haras national de Chaouchaoua, avec un bureau de liaison, au niveau du centre «Ali Maâchi», continue, outre l'activité mère qui est l'endurance, «seule discipline valorisante de la race locale, cheval arabe et arabe barbe» selon son président M. Belkacem Safi, à tenter de faire revivre des activités liées au tourisme vert comme la mise en valeur des circuits équestres ruraux existants, des visites aux sites historiques et culturels à travers des randonnées équestres, la création d'un Poney Club, des activités pédagogiques de proximité en faveur des écoliers, ou encore le développement rural avec des actions de partenariat avec les riverains se trouvant à proximité des sites et circuits équestres.
L'ASELCT, à caractère sportif et culturel, s'investit également dans les métiers para-hippiques comme la création d'une école de maréchalerie, une école de bourrellerie moderne et traditionnelle.
Mais malgré le programme ambitieux de l'association, son président, M. Belkacem Safi, a eu l'occasion, lors de la présentation du bilan moral et financier, de réitérer son appel à l'adresse des responsables locaux pour trouver une solution définitive au problème du siège dont souffre l'ASELCT, qui a exprimé la demande de s'installer au niveau du parc d'attractions et de loisirs, situé au sein de la magnifique pinède de la forêt des pins.
L'appel de l'association sportive équestre et de loisirs a finalement trouvé un écho, mais temporairement, auprès du maire de Tiaret qui a décidé de lui octroyer une décision d'installation au niveau du champ de tir, patrimoine communal situé sur la route d'Alger, en attendant la réhabilitation du site, quelque peu abandonné depuis des années.
Mais l'ASELCT va vite déchanter quand elle butera sur le refus de la ligue de wilaya de tir aux armes sportives, qui s'opposera catégoriquement à l'installation des box de chevaux sur le site du champ de tir.
L'association se retrouve au point de départ et continue à survivre en maintenant ses activités à minima au niveau du haras national de Chaouchaoua. Pourtant, l'ASELCT s'est, à maintes reprises, distinguée avec d'excellents résultats comme des championnats d'Algérie élite en individuel, ou encore une honorable participation au championnat du monde d'endurance des jeunes cavaliers en Italie, avec à la clef une première place au niveau africain.
Photo illustrative de l'article ajoutée par Akar Qacentina
E.H.D.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 23/11/2020
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : E.H.D.
Source : lequotidien-oran.com du lundi 23 novembre 2020