TIARET Réhabilitation de quatre zones industrielles

En vue de la création d'une dynamique socioéconomique dans une région qui en est dépourvue depuis la dissolution en cascade de ses entreprises à l'orée des années 1990, la réactivation des zones industrielles a été remise sur le tapis la semaine dernière avec de nouvelles mesures censées enclencher le processus d'investissement dans la wilaya.
Le projet de réhabilitation de pas moins de quatre zones à Medrissa, Mahdia, Frenda et Ksar Chellala, pour un montant de près de 90 milliards de centimes, a suscité l'engouement de quelque 143 postulants ayant déposé leurs dossiers au niveau de la commission Capiref, apprend-on auprès de la direction de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement. Ces projets, qui relèvent de la transformation du plastique et du papier, de l'agroalimentaire et de la fabrication de matériaux de construction, devraient générer à titre prévisionnel 4 274 postes d'emploi, et contribuer ainsi à la résorption du taux de chômage et à la redynamisation de la sphère économique locale. Pratiquement, toutes les conditions liées entre autres à la protection de l'environnement et à l'impact socioéconomique ont été étudiées avant le lancement effectif de l'opération, nous fait-on savoir. Par ailleurs, deux autres zones d'activité, l'une au chef-lieu de wilaya (Zaâroura) et l'autre au niveau de la commune de Aïn Bouchekif, d'une superficie globale de 600 hectares, sont envisagées pour abriter des projets d'investissement stratégique, en attendant la finalisation de l'opération de recensement concernant les poches foncières destinées à l'industrie.