Même les pouvoirs publics locaux à Tiaret
sont toujours à essayer à trouver une solution qui vaille pour les nombreux
problèmes de la circulation à l'intérieur du périmètre urbain de la ville. La
capitale des hauts-plateaux de l'Ouest en est toujours à courir… après un plan
de circulation adapté à la nouvelle taille de la gigacité et au nombre de plus
en plus important de véhicules.
Alors, pour tenter d'organiser une
circulation automobile devenue un véritable casse-tête chinois pour les
Tiarétiens, l'on a pensé que l'installation à tire-larigot de feux tricolores
pouvait régler le problème. Or, la pose de feux tricolores au niveau de tous
les carrefours et autres intersections de la ville, sans distinction de
quartier ni des voies conçues justement pour décongestionner le trafic, a
étouffé la ville au point que Tiaret… brille de mille feux sans que le problème
de la circulation automobile et l'encombrement qui en résulte au niveau du
centre-ville ne disparaissent pour autant.
«Ajoutez à cela les policiers en faction au
niveau de tous les carrefours et auxquels la tâche de réguler la circulation
est confiée, nombreux sont ceux qui ne savent plus à quel feu… se vouer»,
commentait vendredi au automobiliste verbalisé pour avoir stoppé son véhicule
sur un passage clouté. Mais pour les spécialistes dans le domaine, seule une
étude sérieuse d'un nouveau plan de circulation à l'intérieur de la ville de
Tiaret, avec l'ouverture de nouvelles pénétrantes et autres voies de maillage,
sont à même de décongestionner une circulation automobile devenue, à l'instar
de grandes villes du pays, la hantise du Tiarétien lambda.
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Posté Le : 28/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com