Tiaret: Les travailleurs de la SCHPM sans salaires depuis 5 mois

Les travailleurs, éleveurs et propriétaires de chevaux sont dans la tourmente depuis plusieurs mois, la pandémie de Covid-19 compliquant davantage leur situation.En effet, 366 travailleurs de la la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) sont sans salaires depuis cinq (05) mois, nous apprend M. Boulefred Kada, chef de service technique au niveau de l'hippodrome de Tiaret et représentant des travailleurs. Reçus mercredi par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, les représentants du collectif des travailleurs de la société des courses sont sortis encore plus pessimistes, au vu de la réponse peu encourageante qui leur a été donnée. L'activité des courses de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM), ayant été suspendue pour cause de pandémie de Covid-19, travailleurs comme éleveurs et propriétaires de chevaux sont sans le sou depuis plus de cinq mois. Obligés de suspendre les courses hippiques à travers tous les hippodromes du pays depuis le 18 mars dernier, la société des courses hippiques et du pari mutuel se retrouve dans l'incapacité de payer ses employés. Sans parler des partenaires de la SCHPM, éleveurs, entraîneurs, jockeys, lads, privés de leurs revenus depuis avril dernier. Même l'aide 10 mille dinars attribuée par l'Etat a été refusée aux 366 travailleurs de la société des courses, étant considérés comme des affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale. Venus de plusieurs wilayas dont Djelfa, Tiaret, Laghouat, Oran, El Eulma et M'sila, les représentants de prés de 1200 éleveurs et propriétaires de chevaux de course ont observé un sit-in mercredi devant le ministère de l'Agriculture, à Alger. Une situation qui risque de mettre en danger les chevaux, privés de soins et de nourriture depuis plusieurs mois, selon Kada Boulefred, représentant de l'hippodrome de Tiaret.