Au nombre de deux mille pour la seule ville
de Tiaret, les chauffeurs de taxi, «légaux» ceux-là, ne cessent de dénoncer la
prolifération inquiétante de «faux taxis» partout dans la ville.
En effet, certaines personnes peu
scrupuleuses ne trouvent aucun mal à placer une enseigne lumineuse sur le toit
de leurs véhicules et «griffonner» un numéro imaginaire sur la portière pour
s'improviser en chauffeurs de taxi et mener une concurrence rude aux gens de la
profession qui eux travaillent en totale conformité avec la loi. «Nous n'avons
de cesse d'alerter la direction des transports et les services de la sûreté
mais rien n'y fait, le phénomène prend de l'ampleur et nous cause un tort
considérable sur la place de Tiaret. Les «faux taxis» sont surtout visibles le
soir, «une période de la journée qu'ils jugent propice pour investir les rues
de la ville avec tous les risques que cela constitue pour les clients» témoigne
un autre chauffeur de taxi qui envisage d'abandonner le métier, ployant sous le
poids d'une location de licence à 9000,00 dinars par mois et une concurrence de
plus en plus rude.
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Posté Le : 24/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com