Algérie

Tiaret : les enseignants-étudiants interpellent la tutelle


La section syndicale UGTA de l'université Ibn- Khaldoun de Tiaret est montée au créneau pour dénoncer l'arbitraire dont sont victimes plusieurs travailleurs-étudiants de la part du rectorat.Les représentants de ces travailleurs s'insurgent particulièrement contre la prise de décision, par le recteur, portant sur l'annulation de l'inscription de ces derniers pour poursuivre les cours pour des diplômes de licence et master.
Une décision surprise et arbitraire, juge-t-on, qui intervient à l'orée des examens. Cependant, le communiqué de la section syndicale, dont nous détenons une copie, souligne que ladite décision est pondue au moment où le syndicat des travailleurs attendait une réponse claire officielle sur l'affaire des formations de courte durée, poursuivies à l'étranger, notamment en France, dont ont bénéficié 18 fonctionnaires opérant au sein du rectorat contre une seule formation pour chaque faculté. Dans le même sillage, les signataires du document dénoncent l'étouffement de l'affaire portant sur l'accord d'une formation de longue durée au profit des travailleurs du rectorat dans des pays étrangers comme l'Ukraine, la France, la Jordanie... alors qu'ils venaient de bénéficier d'une précédente formation. Nonobstant, la question qui se veut d'actualité est de savoir sur la base de quels critères sont allouées ces formations aux seuls proches des responsables de l'université alors que d'autres sont dépossédés de leur droit à la formation et au perfectionnement. "Sur quelle base le rectorat s'attribue-t-il le pouvoir de débourser des sommes colossales en monnaie lourde pour prendre en charge des formations à l'étranger au profit des mêmes bénéficiaires alors que d'autres sont empêchés de suivre des études au niveau local'", une question pertinente portée sur le document et à laquelle le recteur de l'université Ibn-Khaldoun est appelé à donner des éclaircissements. Néanmoins, les déboires des travailleurs concernés ne s'arrêtent pas là puisqu'ils sont intimés de rembourser les salaires encaissés depuis l'année passée, voire durant toute la durée de la poursuite de leurs études. Par ailleurs, et afin de parer à d'éventuels dérapages, la section syndicale, par la voix de ses représentants, interpelle le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique afin d'intervenir pour tirer au clair toute cette cacophonie bien orchestrée par des responsables connus pour leur partialité et leur gestion pour le moins douteuse.
R. SALEM
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