Quarante-cinq censeurs, en fonction au sein des quarante-huit établissements secondaires que compte la wilaya de Tiaret, ont observé, l'après-midi du mercredi 18 avril, un sit-in de protestation devant le siège de la Direction de l'Education. Affiliés à la coordination de wilaya des censeurs de lycées, les protestataires appuient une plate-forme de revendications forte de pas moins de treize points. En tête de leurs doléances, le retour à l'ancienne classification salariale (catégorie 16 au lieu de 14 actuellement), la reclassification du corps des censeurs de lycées qui doivent passer de la catégorie de personnel éducatif à celle de personnel administratif comme prévu dans le décret N° 49/90 du 06 février 1990, ou encore la réduction de la durée de stationnement au poste de cinq à trois ans pour accéder au grade de proviseur de lycée. Le retour à l'ancienne appellation de directeur des études au lieu de censeur et l'alignement salarial de ce dernier sur celui d'enseignant formateur sont les autres revendications leitmotiv de cette catégorie professionnelle du secteur de l'éducation.
La coordination de wilaya des censeurs de lycées, qui explique que la durée moyenne d'ancienneté des censeurs pour l'ensemble des établissements secondaires de la wilaya est de vingt années minimum, menace, dans une lettre adressée sous le sceau de l'urgence au ministère de tutelle, d'une démission collective si aucune suite n'est réservée à leurs revendications avant la fin du mois d'avril en cours.
we should go ahead with our protests.this is totally unfair
seddiki boutkhil - censeur - ain sefra, Algérie
27/04/2012 - 31233
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Posté Le : 23/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com