Algérie

Tiaret : le secteur de l'éducation face à ses insuffisances



Le secteur de l'enseignement moyen vit à Tiaret une grande crise due au manque d'infrastructures. C'était prévisible et beaucoup de parents n'ont eu de cesse de le souligner depuis plusieurs années.De ce fait, avec la dernière rentrée des classes, beaucoup de zones et de communes vivent un véritable calvaire qui a amené, jusque-là, dans la proche banlieue Karman, -au niveau du chef-lieu de wilaya et dans la localité de Si Abdelghani-, les parents d'élèves à carrément interdire à leurs enfants de rentrer dans les écoles. En effet, dans la commune de Si Abdelghani, daïra de Sougueur, le débrayage s'éternise et risque de générer un retard difficile à rattraper. A l'appui de cette grogne citoyenne qu'est venue exacerber la grève des enseignants, on note «la surcharge des classes, le manque d'enseignants et la fermeture du demi pensionnat pour les élèves de contrées rurales» entre autres.
Devant accueillir 650 élèves, le CEM Salah Eddine El Ayoubi en est à plus de 1500. A la localité de Si Abdelghani, pourtant, un tout nouveau lycée vient d'ouvrir ses portes à près de 200 élèves alors que cette infrastructure éducative a été conçue pour en accueillir 800 élèves et ceci, qui plus est, à un moment où la demande pour un collège est pressante. Idem pour la localité de Dahmouni, où des collégiens ont été «casés» dans l'ex lycée Emir Abdelkader, quelque peu déclinant. On peut deviser et dire que même à Si Djillali Benamar, les autorités de l'époque ont cru bien faire en réalisant un lycée et le mettre à seulement 200 élèves alors que ses capacités étaient de 800, on devine cela dit un manque de maturité dans le choix des implants d'infrastructures éducatives. Choix dictés par les hommes forts du moment au détriment du bon sens et d'une planification pour le moyen et long terme. Globalement, la wilaya, selon une précédente déclaration du chef de l'exécutif, a besoin d'au moins 11 CEM pour combler le déficit et atténuer les appréhensions.
La situation est loin d'être catastrophique quand on sait que beaucoup d'autres établissements ont été réalisés, réceptionnés et mise en services pour certains mais le déséquilibre d'une zone à une autre est une dure réalité comme viennent de le clamer les résidents de la «cité Socoltiar» de l'entreprise éponyme dissoute et dont on exige la réalisation dans l'assiette foncière récupérée un collège en lieu et place d'un projet immobilier.
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