En décrépitude depuis plusieurs années, le marché couvert, considéré comme l'une des armoiries locales, continue de nourrir la chronique de la rue tiarétie, au vu du triste sort qui lui est réservé.En effet, construit en 1898, le marché couvert constitue un véritable casse-tête chinois pour les pouvoirs publics locaux qui hésitent entre sa réhabilitation, une variante défendue par la majorité des Tiarétiens au vu de la charge symbolique que constitue cette imposante bâtisse qui trône en plein c?ur de la ville de Tiaret, et l'autre option défendue par les experts des bureaux d'études, celle de sa démolition. Mais les autorités locales, le président d'APC en premier, sont confrontés à un véritable « cas de conscience » entre accéder au v?u de la population tiarétie qui souhaite vivement sa restauration, une opération pour laquelle un budget de 10 milliards de centimes a été dégagé, et les mises en garde des experts qui craignent son effondrement à tout instant.
L'Association pour la défense et la protection du consommateur, par la voix de son président M. Kadi Henni, et le collectif des légumiers et bouchers occupant le marché, ne cessent d'alerter les autorités concernées sur le triste sort de cette bâtisse, livrée à une décrépitude totale depuis plusieurs années. Pour le collectif des bouchers et des légumiers, le véritable danger vient de ces pans entiers du plafond du sous-sol qui menacent de s'effondrer à tout moment, surtout que le marché continue à être fréquenté par un public nombreux. Avec la dégradation de l'entourage du marché couvert, y compris la «place rouge » qui se meurt à petit feu, les autorités locales, à commencer par l'APC, ne savent plus quoi faire de ce marché couvert qui constitue un pan entier de l'histoire de l'antique Tihert.
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Posté Le : 21/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com