«L'or rouge a de beaux jours devant lui en Algérie» parie Lakhdar Chouikhi, membre actif de l'association nationale de la culture du safran et vice-président de la commission Agriculture à l'Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tiaret.
Et pour développer la culture de ce condiment fort apprécié, une journée de vulgarisation et d'information a été organisée dernièrement par l'Entreprise de l'agriculture et le génie rural (EAGR) de Tiaret à l'adresse des pépiniéristes des wilayas de Tiaret, El Bayadh et Laghouat. L'entreprise de génie rural, implantée à Tiaret, a fait appel à des spécialistes et producteurs de la wilaya de Khenchela.
Les différentes techniques de la culture de l'or rouge et les opportunités à l'export offertes par ce produit de luxe ont également été débattues. Des séances pratiques ont été organisées à l'adresse des participants comme la plantation, à titre expérimental, de quelques bulbes avant le lancement de nouvelles expériences dans plusieurs régions du pays, notamment dans celles au climat semi-aride des hauts plateaux. Une « autre opportunité à saisir pour la création d'emplois verts et principalement à l'intention de la femme rurale», selon Lakhdar Chouikhi, écologiste et botaniste.
A noter que la culture du safran a été expérimentée avec succès, il y a quelques années, dans la capitale des hauts plateaux de l'Ouest, à l'initiative de l'Association de développement de l'agriculture de montagne (ADAM), présidée par Lakhdar Chouikhi. Une safranière a même été créée à titre expérimental à Hamadia, à l'est de la wilaya, dans ce qui est présenté comme la Mitidja du Sersou. Adaptée au climat semi-aride de la région, avec une terre calcaire et sablonneuse, la culture du safran, une plante aromatique et condimentaire très prisée, est promise à un avenir radieux dans la capitale du Sersou, parient Chouikhi Lakhdar et son équipe.
Par ailleurs, le Conservatoire national des formations à l'environnement (CNFE), en collaboration avec la direction de l'Environnement et la maison de l'Environnement de Tiaret, a organisé un stage d'une durée de dix jours à l'adresse des associations de défense et de protection de l'environnement. Le stage de formation, qui a touché des militants écologistes des wilayas de Tiaret, Mascara et Laghouat, s'est articulé autour des thèmes comme l'aménagement des espaces verts et les jardins partagés en milieu urbain, la collecte des déchets ménagers et les différents projets dans le domaine, susceptibles de bénéficier de financement par des bailleurs de fonds européens, notamment les programmes MEDA-1 et MEDA-2.
Photo illustrative de l'article ajoutée par ALGERIEnvironnement
Houari Dilmi
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 17/09/2018
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Houari Dilmi
Source : Le Quotidien d'Oran du lundi 17 septembre 2018