Algérie

TIARET: La ville, toujours mal chaussée


Spectacle désolant cette fin de semaine, un camion chargé de bouteilles d'eau minérale s'est carrément encastré dans la chaussée sur la rue des «Frères Bekhattou» (ex-rue Thiers). Le cratère a été bouché avec un gros carton avant d'être colmaté plusieurs jours plus tard.Tout le monde, automobilistes comme les piétons se plaignent à qui veut bien les entendre, de l'état dégradé du réseau routier intramuros. Des tranchées partout dans la ville, des nids de poule et autres crevasses, balafrent le visage de la ville. En effet, excepté les principaux boulevards et grandes artères dans un état passable, le réseau routier intra-muros est toujours dans un piteux état.
Véritable «mal de tête» pour les automobilistes comme pour les piétons, les rues et ruelles aux quatre coins de la ville, sont dans un état lamentable. Dans un état de dégradation avancé depuis plusieurs mois, le réseau routier intra-muros se transforme en un véritable champ de patates. Les automobilistes, tout comme les piétons, ne décolèrent pas contre l'état des routes, aux quatre coins de la ville. Plusieurs fois «bricolées», au soulagement momentané des Tiarétiens, partout dans la ville, les routes sont dégradées au point que les transports publics et autres chauffeurs de taxi boudent toujours certains quartiers de Tiaret. La chaussée est dans un état lamentable sous l'effet du travail bâclé et l'augmentation effrénée du parc automobile. En plein c?ur de la ville de Tiaret, des rues sont défoncées. C'est le cas de la rue de la Victoire, la rue de l'Indépendance ou encore de la rue Thiers.
«Pourtant une enveloppe financière a été dégagée au profit de l'APC de Tiaret pour la reprise ou du moins la réfection du réseau routier à l'intérieur du périmètre urbain», a-t-on appris de la direction des travaux publics. Selon cette même source, une autre enveloppe financière a été mise à la disposition de la direction de l'urbanisme de l'architecture et de la construction pour la reprise d'une partie du réseau routier intramuros, mais les travaux n'ont toujours pas été lancés au plus grand dam de la population locale.
Autre problème plusieurs fois dénoncé, l'obstruction des trottoirs étroits par des commerçants, avec divers objets encombrants déposés à l'entrée des magasins. Impossible d'emprunter ces rues sans «slalomer» pour ne pas se faire «emboutir» par un véhicule ou buter sur un objet placé en travers de la chaussée. Le commerce informel, qui «reprend ses droits» au centre-ville, continue à squatter rues et trottoirs, donnant à la cité les allures de capharnaüm, chahutant gravement l'image de l'antique Tihert. Impossible de rouler en voiture sans se prendre les roues dans des nids-de-poule gros comme des cratères au populeux quartier de «Volani», ou «Trig El-Beïda». Plusieurs «points noirs» sont recensés aux quatre coins de la ville. «A Tiaret, entre une fondrière et une autre, il y a un gros nid d'autruche», continue à ironiser le commun des Tiarétiens. Que ce soit au nord ou au sud de la ville, pratiquement aucune rue ni ruelle n'est épargnée par les nids-de-poule et autres ornières, à un point tel que de nombreuses personnes évitent carrément de sortir leurs véhicules, de peur d'y laisser qui un amortisseur, qui un pneu ou carrément une suspension en entier.
La sempiternelle reprise des réseaux publics de gaz, d'eau potable et d'assainissement a transformé certains quartiers en chantier à ciel ouvert. Les entreprises, une fois leur intervention achevée, plient bagage, laissant la chaussée dégradée. Faut-il encore rappeler que Tiaret, qui prétend au rôle de capitale régionale et grand pôle économique et commercial parmi les plus importants du pays, est depuis des lustres très mal chaussée, n'arrivant toujours pas à trouver bonne chaussure à ses pieds... Jusqu'à quand '
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