Tiaret La «trottoirisation» de la ville !

Le «sujet» fait la «une» de toutes les placespubliques à Tiaret et pour cause ! depuis plusieurs semaines, un chantier àciel ouvert, a été entamé pour la réfection des trottoirs de la ville, ycompris ceux posés il y a à peine... six mois.  Eneffet, lancés aux quatre coins de la ville, les travaux de réfection destrottoirs ne semblent répondre à aucune logique puisque comment expliquerl'arrachage de carrelage refait à neuf il y a à peine quelques mois. L'exemplele plus édifiant est celui du boulevard «Bouabdelli Bouabdellah» où le carrelageposé est non seulement d'une couleur rebutante mais de graves malfaçons sonttous les jours constatées par les citoyens. «Aucune partie de la ville n'estépargnée y compris les cités nouvellement réceptionnées», peste un citoyen quise dit ne pas comprendre la «logique» des autorités de la ville. Un autremilitant d'une association de défense de l'environnement s'interroge sur«l'opportunité» de refaire tous les trottoirs de la ville lorsque deskilomètres de routes, à l'intérieur de la ville, sont encore dans un étatlamentable. Et selon des informations obtenues auprès de la commune de Tiaret,l'enveloppe dégagée pour la «trottoirisation» de la ville dépasse allègrementles cinquante milliards de centimes. «Une somme qui aurait pu servir à gommerpas mal de stigmates hideux de la ville et contribuer à l'amélioration urbainedu chef-lieu de wilaya que d'aucuns veulent coquette mais pas seulement par sestrottoirs...», s'interroge un septuagénaire qui ne comprend toujours paspourquoi la légendaire source de Aïn El-Djenane a été fermée. Alors est-ce celaque l'on appelle «l'économie des trottoirs ?» A Tiaret, ça en a tout l'air...