Tiaret : La traque aux «faux taxis»

Le phénomène des «faux taxis» a pris des proportions telles que la Direction de wilaya des transports est quotidiennement «assiégée» par les taxieurs, les vrais cela, pour dénoncer une «concurrence des plus déloyales» tempête un membre du syndicat des taxieurs affilié à l'Union générale des commerçants et artisans algériens. En effet, des taxieurs, avec enseigne réglementaire et numéro floqué sur la portière, travaillent «le plus normalement du monde» alors qu'ils ne disposent d'aucun document les autorisant à exercer cette activité, dénonce le syndicat dans une lettre adressée à la Direction des transports. Des scènes de bagarre en pleine rue sont, d'ailleurs, tous les jours constatées entre les vrais et les faux taxieurs amenant les services de sécurité à intervenir pour éviter d'arriver au pire. Samedi, un faux taxieur, et pendant qu'il s'apprêtait à embarquer un client, a été pris en chasse par un vrai taxieur qui l'a ensuite dénoncé à la police. Les papiers du véhicule ont été confisqués par la police et un procès-verbal a été dressé à son encontre jusqu'à sa traduction devant la commission des transports siégeant au niveau de la wilaya. Mais l'action répressive des services de sécurité n'a pas pour autant éradiqué le phénomène puisque le nombre de faux taxieurs augmente tous les jours à cause du renchérissement rédhibitoire des tarifs de location des licences de taxis explique un membre du syndicat ajoutant que les tarifs ont atteint un pic de huit mille (8.000,00) dinars par mois avec une avance de 24 mois minimum. Et, selon la Direction des transports, de pareils manquements à la loi régissant le secteur des transports de voyageurs peuvent donner lieu à un retrait de permis de conduire d'une durée de deux années, voire à une peine de prison ferme.