La route, pourtant longue de deux
kilomètres seulement, et menant aux sociétés publiques et privées implantées à
la zone industrielle de Zaâroura, au sud de la ville de Tiaret, est devenue si
impraticable que plus personne n'ose plus s'y rendre de peur d'y laisser son
véhicule ou même de casser une cheville pour ceux qui l'empruntent à pied.
En effet, depuis plus de deux années, cette
route desservant des entreprises économiques comme l'ex-Tréfilerie (TPL),
l'Orolait, l'ex-SNS ou encore le centre emplisseur de Naftal est plus
qu'impraticable avec des ornières grosses comme des crevasses et des
nids-de-poule si nombreux que la chaussée ne ressemble plus qu'à un gruyère.
La triche sur les travaux de bitumage
(refait cinq fois en dix ans sans succès) ajoutée au nombre très important de
poids lourds qui empruntent ce tronçon ont fini par le transformer en un
véritable champ de patates. Pour ceux qui y travaillent ou les clients désireux
de se rendre à cette zone industrielle où même l'OAIC dispose temporairement de
magasins pour y stocker des céréales, il est quasi impossible de trouver un
taxi ou un quelque moyen de transport, de peur d'y laisser carrément leurs
véhicules. Et comme le malheur des uns peut faire le bonheur des autres, des
taxis clandestins profitent «sans sourciller» de l'aubaine pour encaisser
jusqu'à 150 dinars pour une course jusqu'à la zone industrielle, un trajet d'à
peine cinq kilomètres.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com