Tiaret: La nouvelle voie urbaine mise en service

Le projet de la nouvelle voie urbaine devant relier le CW n°11 à la RN 14 sur le tracé de l'ancienne voie ferrée traversant le centre-ville, a été livré à la circulation automobile.Une bonne nouvelle accueillie avec un grand soulagement par les automobilistes. Cette voie de maillage, érigée sur le tracé de l'ancienne voie ferrée, est censée désengorger le trafic automobile, notamment au niveau du carrefour de la place «Régina», véritable goulot d'étranglement. Les travaux, confiés au groupe Feghouli, ont avancé à un bon rythme ces dernières semaines, avec la réalisation de quatre (04) ouvrages d'art dont un a été achevé et ouvert à la circulation sur la route de Frenda, à hauteur de l'hôtel «Les Abassides». Le projet de la nouvelle voie urbaine, d'une longueur de 700 mètres, a connu quelques difficultés en raison d'un site immobilier exploité par un promoteur privé que la nouvelle voie de maillage devait traverser. Le boulevard «Bouabdelli Bouabdellah», communiquant entre le sud et le nord de la ville de Tiaret, est resté fermé à la circulation automobile pendant de longs mois à hauteur du pont de Sougueur, causant des tracas aux automobilistes obligés de contourner le tronçon fermé, communiquant avec la trémie du pont «Régina».
Cette nouvelle voie urbaine vient d'être ouverte provisoirement à la circulation automobile au moment où la ville de Tiaret étouffe avec des embouteillages monstres au centre-ville notamment. Avec une extension anarchique du tissu urbain, il devient plus qu'urgent de mettre en application le nouveau plan de circulation qui n'est toujours pas sorti des tiroirs. En effet, ayant fait l'objet de plusieurs études, dont celle confiée à l'ANAT, le plan de circulation de la ville de Tiaret n'a jamais vu le jour ni été à la hauteur des aspirations légitimes des piétons et des automobilistes. Pourtant, le fameux projet figurait sur les tablettes des autorités locales depuis presque deux décennies sans jamais voir le jour. A plusieurs reprises, les différents responsables qui se sont succédé à la tête de la direction des Transports avaient annoncé que le nouveau plan de circulation de la ville de Tiaret allait entrer en vigueur incessamment. Mais rien n'a été fait à ce jour au plus grand dam des transporteurs publics, automobilistes et autres usagers de la route. L'étude du nouveau plan de circulation, étalée en cinq étapes et effectuée par le bureau d'études des transports urbains « BEITUR » relevant de l'entreprise du Métro d'Alger, a été achevée en avril 2018 et remise aux services techniques de la commune de Tiaret aux fins d'application. Mais le nouveau plan de circulation de la ville de Tiaret est toujours dans les tiroirs au moment où la capitale de la wilaya connaît une circulation automobile de plus en plus dense, surtout avec l'augmentation vertigineuse du parc automobile et l'étranglement du centre-ville desservi par une seule voie du nord au sud. Sans l'introduction de nouveaux modes de transport, la réorganisation des places de stationnement et aménagement de nouveaux parkings, le cauchemar risque de durer très longtemps, au niveau du chef-lieu de wilaya notamment. Ceci sans parler de la dégradation de la chaussée dans plusieurs endroits, pourtant plusieurs fois retapée dans une giga-cité qui connaît une extension effrénée, avec une population frôlant les 500.000 âmes.