Algérie

Tiaret : la crise se corse aux 'uvres sociales de l'Education Tiaret : les autres articles



Le bras de fer continue de prendre en otage pas moins de 18 000 travailleurs du secteur dont 1 200 retraités. Ces derniers attendent depuis 2010 la régularisation de leur prime évaluée à 250 000 dinars chacun.
Le bras de fer entre membres de la commission des 'uvres sociales de l'Education dure depuis son installation le 25 juillet 2012. Un bras de fer qui continue de prendre en otage pas moins de 18 000 travailleurs du secteur dont 1 200 retraités qui attendent depuis 2010 la régularisation de leur prime évaluée à 250 000 dinars chacun. Récemment, les deux parties en conflit ont tenu conjointement et presque dans le même lieu une conférence pour défendre chacune ses positions. Le président et ses deux adjoints, à qui on a retiré la confiance, évoquent «l'obstination de six de leurs pairs qui ne voudraient pas délibérer avec eux» et de «l'inflexibilité de la structure de gestion qui n'avalise plus ses décisions».
Nos interlocuteurs parlent même d'un lourd contentieux puisque «le registre des doléances n'a pas été remis par l'ex-président de la COS» alors que «des milliards dorment dans les caisses sans que les travailleurs en bénéficient». La partie adverse, qui compte pas moins de six des 9 membres de cette COS, évoque «la primauté du décret présidentiel 303/82, notamment son article 10 qui précise que les délibérations sont prises à la majorité» non sans accuser le président et ses deux adjoints d'avoir «cousu un règlement intérieur adopté sans le consentement de la majorité».
Le président M. Azouz Ahmed, auquel fut signifié un retrait de confiance, a fait état de «proposition au directeur d'académie pour le renouvellement de la structure de gestion» alors que ses adversaires réfutent et arguent que «celle-ci (la structure de gestion) reste du ressort du directeur de l'Education». Dans ce bras de fer, des syndicats tentent de se positionner. Deux d'entre eux ont vu leurs représentants assister à la conférence alors que d'autres, à l'exemple de l'UGTA et l'UNPEF, ont été absents du débat. Au-delà des considérations organiques et de l'incapacité du président de la commission nationale à démêler l'écheveau au moment où même le wali a été saisi du dossier, voilà que les retraités menacent d'observer, demain, un sit-in devant le siège de la COS pour réclamer le dénouement de la crise et le paiement de leurs dus.


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