Algérie

Tiaret L'université paralysée



Aucun étudiant n'a pu rejoindre les cours, hier, dimanche, au niveau des trois facultés relevant de l'université de Tiaret totalement paralysée à l'appel de plusieurs organisations estudiantines. En effet, tout a commencé la semaine dernière lorsque l'Union générale des étudiants algériens (UGEL) a déposé un préavis de grève pour appuyer une plate-forme de revendications «lourde» de quinze points. L'échec des pourparlers avec les responsables de la faculté des sciences agronomiques et vétérinaires a débouché sur la «prise d'otage» du doyen et de plusieurs enseignants séquestrés pendant plus de vingt-quatre heures. Hier, dimanche, se solidarisant avec leurs collègues de la faculté des sciences agronomiques et vétérinaires, d'autres organisations estudiantines dont l'AREN et l'ONEA ont empêché les bus de quitter leurs arrêts privant ainsi les étudiants des cours pendant toute la journée. Même les étudiants poursuivant leurs études au niveau du centre de Tissemsilt et l'annexe de Aïn Bouchekif n'ont pu rejoindre leurs campus faute de transport. Hier, un dispositif de sécurité des plus allégés était déployé tout autour de l'université «Ibn-Khaldoun» au moment où plusieurs organisations estudiantines ont menacé de radicaliser leur mouvement si aucune réponse n'était apportée à leurs revendications en tête desquelles figure le départ du chef de département de biologie exerçant au niveau de la faculté des sciences agronomiques et vétérinaires dont le doyen a déposé plainte pour «agression et séquestration».


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