Tiaret: « Hamdani Adda», un quartier oublié

Tout le réseau routier de la partie septentrionale de la ville de Tiaret est dans un piteux état. En effet, de l'entrée nord de la ville, depuis la cité des pins jusqu'au quartier de «Erras Soug», la chaussée est totalement défoncée, avec des nids-de-poule et autres ornières balafrant la portion de route de plusieurs centaines de mètres. Les habitants, tout le long de la rue «Hamdani Adda» ne décolèrent pas et pointent un doigt accusateur en direction de l'entreprise chargée des travaux de reprise du réseau d'alimentation en eau potable. «Une fois les travaux achevés, regardez dans quel état l'entreprise a laissé la chaussée, regardez bien ici, c'est une crevasse qui peut avaler carrément une voiture» tempête Rachid qui tient un commerce sur la rue «Hamdani Adda». Toute la partie de la chaussée où les canalisations d'eau potable ont été enterrées est restée en l'état, malgré l'obligation, contractuellement fixée, faite aux entreprise intervenantes de reprendre la chaussée dans son état initial. De la Cité des 100 Logements» jusqu'à «Erras Soug», des milliers d'habitants, ne cessent de harceler les responsables locaux, mais «aucun résultat depuis six mois» témoigne un autre habitant.L'autre doléance est celle du terrain de football de proximité dit «Stade du Centre» : s'il a bien été réhabilité avec la pose d'une pelouse synthétique, la promesse faite en juillet de dernier, pour la pose de filets de protection pour éviter que le ballon n'atterrisse chez les voisins entourant le terrain, n'a toujours pas vu le jour… sur le terrain cahoteux de la réalité, confie, dépité, un père de famille, sportif et amoureux du ballon rond.