En dépit des
mesures coercitives prises par les responsables en charge de la gestion de la ville de Tiaret
interdisant la
circulation des animaux d'élevage à l'intérieur du périmètre
urbain, la capitale des
Hauts Plateaux de l'Ouest continue à «se rurbaniser» à
vue d'Å“il.
En effet, dimanche
dernier encore et alors que la
ville se pavoise de partout pour célébrer la fête du 1er novembre, un
spectacle aussi cocasse qu'affligeant s'offrait à la vue des badauds, non loin
du musée du Moudjahid. Des vaches, plutôt «placides», disputaient la chaussée aux
automobilistes, obligés de slalomer pour éviter de heurter l'un des bovidés. Il
aura fallu l'arrivée en catastrophe de leur propriétaire pour ramener le calme
dans cette artère où le trafic automobile est des plus importants. En mars
dernier, un automobiliste a failli laisser sa vie en heurtant de plein fouet un
âne… errant, à la sortie
sud de la
ville de Tiaret. Dans cette partie «oubliée» de la ville, une «colonie» de
baudets rôde depuis des jours, faisant courir un risque certain aux usagers de la route qui traversent ce
tronçon à grande vitesse. Un moment disparus du
paysage local grâce à des mesures de rétorsion prises à l'encontre des
contrevenants, les ânes et autres vaches et moutons refont leur apparition en
plein centre de la ville,
au plus grand dam des citoyens qui se disent ne pas comprendre d'où viennent
ces animaux ni à qui ils appartiennent réellement.
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Posté Le : 01/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com