Algérie

Tiaret: «Cité Socoltiar» : des habitants en danger



Les habitants de la cité des 250 logements, connue ici sous le nom de la «Cité Socoltiar», sont en proie à de vives inquiétudes, après l'apparition de fissures et autres craquelures sur les murs de leurs logements. La situation dure depuis des années déjà, «et personne ne bouge le petit doigt alors qu'un drame peut survenir à tout moment», alertent les habitants. Constat de visu, de nombreux logements, surtout ceux situés au rez-de-chaussée et le premier étage, les fissures sur les murs ont atteint plusieurs centimètres, suscitant la peur et la panique de leurs occupants.«Regardez, les fissures sont tellement béantes que le soleil pénètre par ce trou au niveau du plafond du salon», nous montre du doigt un habitant du bloc n°8, qui ne cesse d'écrire et d'alerter sur cette situation.
«Pis encore, nous sommes non seulement ignorés par les services techniques de l'OPGI, mais l'office nous réclame même de payer les arriérés de loyer», tempête-t-il.
La direction de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) dit avoir «pris en charge» les doléances des habitants de la «Cité Socoltiar», et que «plusieurs constats ont été effectués sur les lieux». Les conclusions d'une expertise confiée à un organisme de contrôle et de diagnostic au niveau d'Oran, ne sont toujours pas connues.
Construits en 2006, des bâtiments de la «Cité Socoltiar» ont commencé à présenter des fissures au niveau des vides sanitaires dès les premières années après leur construction, témoigne un habitant du quartier. Pour les habitants de la cité, il y a urgence à intervenir avant la catastrophe, tant les fissures murales, sur le plancher et au plafond, grandissent chaque jour un peu plus. Selon d'anciens habitants de la zone des parcs, le problème viendrait carrément du terrain sur lequel sont érigés les 250 logements de la cité «Socoltiar».


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