Algérie

Tiaret - Agriculture de montagne: L'association "ADAM" est née



Tiaret - Agriculture de montagne: L'association
L’activité agricole reste essentielle à la montagne dans la mesure où c’est par sa pratique que s’entretiennent la biodiversité montagnarde et le maintien de paysages.

Les membres fondateurs de l’Association de développement de l’agriculture de montagne (ADAM) dans la wilaya de Tiaret se sont rencontrés avant-hier soir dans l’enceinte du siège de l’UGCAA pour décider du sort de cette entité. Une sorte de pré-congrès qui a valu la présence d’une pléiade d’honorables citoyens de la ville dont des agronomes, des ingénieurs et des médecins mais aussi une discussion franche sur les objectifs assignés à cette entité.

Selon son concepteur et probablement son futur président, M.Chouikh Lakhdar, par ailleurs militant écologique avéré et animateur de l’émission radiophonique «Rokn El Akhdhar», a, dans une longue rétrospective, situé la donne en matière écologique et environnementale pour dire le travail harassant qui attend cette jeune association, grande par ses hommes et ses visées.

Au-delà de l’acte fondateur, subsiste cette hantise qu’ont les uns et les autres de voir ressasser de beaux mots (maux ?), difficiles à mettre en pratique sur le terrain d’où les réserves émises amicalement de «codifier l’action et fixer des objectifs clairs à atteindre à moyen terme», dit M.Zakour Nourredine, cadre de l’enseignement en retraite, dépité de voir sa ville dépérir et perdre ses atouts, même ceux concernant la montagne.

Redynamiser le secteur agricole

Son appréhension est atténuée par son ami Abdelkader Boutheldja qui voit en la naissance de l’association «un degré de conscience à saluer», car assène-t-il, «il ne faut jamais désespérer dès l’entame» mais «il faut faire preuve de pragmatisme et de volonté pour y arriver».

Revenant plus en détail sur les objectifs, M.Chouikh dit vouloir inciter ses concitoyens, ruraux notamment, à l’emploi dit vert, participer ainsi à la protection du patrimoine forestier et vivre en symbiose avec la nature. Il cite, à titre d’exemples, le séchage des figues, le conditionnement de plantes médicinales et, d’une manière globale, la création de coopératives de jeunes et, bien sûr, avec implication de la femme rurale.

L’agriculture en montagne constitue donc un enjeu central à la fois pour le développement et pour la protection.

S’agissant de l’économie montagnarde, le secteur agricole reste vital dans la mesure où, dans les milieux montagnards, les agriculteurs sont pratiquement les seuls agents économiques locaux sur lesquels le PPDRI (un programme à destination exclusive de populations rurales, géré par plusieurs secteurs depuis la mairie, les forêts, le secteur agricole et bien d’autres) devrait compter.

D’un point de vue environnemental, l’activité agricole reste essentielle à la montagne dans la mesure où c’est par sa pratique que s’entretiennent la biodiversité montagnarde et le maintien de paysages.

* Les citoyens ruraux sont appelés à participer à la protection du patrimoine forestier et à vivre en symbiose avec la nature.

Fawzi Amellal


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