Tiaret : Affrontements meurtriers à Aïn Dzarit

Au soir du fatal affrontement entre deux tribus qui a coûté la vie au jeune Ahmed Farhat, 17 ans à Aïn Dzarit, 45 km au sud-est de Tiaret, atteint par une décharge provenant d'une arme «les autorités de wilaya, civiles et militaires, élus, et une délégation des affaires religieuses se sont rendus au domicile du défunt à Sougueur pour présenter les condoléances officielles et prêcher l'entente sur fond d'ouverture d'une enquête sécuritaire pour situer les responsabilités».C'est ce qui ressort du communiqué de la wilaya parvenu à notre rédaction jeudi en début d'après-midi. Sur place, le chef de l'exécutif a tenu un discours conciliant et compatissant à l'endroit de Mohamed Farhat, la cinquantaine, père de la victime. Une mission de bons offices qui tendait à ramener les deux clans rivaux à la sagesse et qu'approuve l'opinion publique sur les réseaux sociaux. Face au wali, qui le rassurait de «l'action de l'Etat pour que force reste à la loi», le père de la victime disait «émettre le v?u de voir la justice rendue contre le meurtrier de son jeune enfant». Dans une déclaration de presse, ce parent éploré expliquait que «ces terres appartenaient à ses aïeux selon des actes authentiques et pour lesquels la justice a rendu son verdict final en leur faveur, mais que leurs adversaires contestent, et qui plus est leur font l'affront de les labourer depuis plusieurs années sous le sceau du diktat».
Mercredi, le pas est franchi et les deux tribus en sont venues aux armes. Des coups de sommations puis des coups de feu ont retenti. Le jeune Ahmed en paya le premier de sa vie cette «fitna» que beaucoup voudraient voir close le plus tôt possible. Une dizaine d'armes de différents types ont été saisies et les blessés ont tous regagné leur domicile sauf une deuxième victime qui aurait été évacuée vers une structure sanitaire d'Oran.
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