Algérie - Revue de Presse


La situation se normalise à la Safa-Ouarsenis Safa-Ouarsenis, une entité du groupe Sodiaf, lui-même issu de la restructuration du holding agroalimentaire, est une des six filiales du groupe qui englobe huit wilayas et dont le siège est à Tiaret. Projetée au devant de la scène médiatique à la faveur d?un mécontentement d?une partie des travailleurs d?un chantier implanté à Maamora, dans la wilaya de Saïda, les responsables de Safa-Ouarsenis tentent de replacer les débats dans leur vrai contexte. A. Houmel, son DG, fait état d?une « gestion maîtrisée, à l?aune des conséquents programmes initiés par le PRE et grâce au dévouement de son personnel. Il y a pourtant ces créances faramineuses qui ne permettent pas d?atteindre la symbiose souhaitée, mais qui n?entament en rien le moral des travailleurs, conscients plus que jamais des enjeux auxquels ils doivent faire face. » Des propos pleins d?espoir donc pour cette entreprise dont les missions principales demeurent la mise en ?uvre des plans de gestion du patrimoine forestier, son extension, la lutte contre la désertification, la mise en valeur des terres et surtout la plantation de plants forestiers et fruitiers à travers les pépinières qu?elle gère sur le territoire de quatre wilayas du sud-ouest du pays. En clair, on la définit comme étant surtout la reprise de certaines unités alfatières à Tiaret (Aïn Dheb), Saïda (Khalfallah), Sidi Bel Abbès (Redjem Demouche) et Bougtob dans la wilaya d?El Bayadh. La production d?alfa, avec ses 6 347 tonnes en 2004, est loin des potentialités qu?offrent les régions steppiques, bien qu?une partie ait été exportée en Tunisie et que des perspectives encore plus prometteuses s?ouvrent avec les Allemands. « Les 50 travailleurs du site de Maamora (Saïda), employés par la Safa-Ouarsenis, ne représentent qu?une partie des 1 040 travailleurs saisonniers que notre entreprise emploie pour apporter sa contribution à la résorption du chômage, en application d?une politique sociale volontariste et délibérée qui n?est imposée par aucune clause contractuelle de ses marchés », avait répondu A. Houmel qui fait état, par la même, « d?efforts qui vont permettre de normaliser davantage la situation de l?entreprise », en précisant que « l?augmentation des salaires n?étant pas le fruit de promesses mais une application de la mesure de rehaussement du SNMG décidée par le gouvernement ». « Cette mesure a été appliquée par la Safa-Ouarsenis, conclut-il, avec un effet rétroactif à partir de janvier 2004. L?incidence de cet ajustement du SNMG se monte à 4,6 millions de dinars/an, alors que les prix des travaux contractés avec les partenaires demeurent fermés et non renouvelables. »


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