Algérie


Tiaret
En dépit de l'enneigement des voies d'accès et le froid qui sévissait hier sur la région, des centaines de gardes communaux, venus de 35 wilayas du pays, ont investi, dès 7h, le boulevard des Frères Saïm, qui mène vers le siège de la wilaya de Tiaret.Pour aller vers la cité administrative, les usagers et les responsables ont dû emprunter le boulevard longeant le pôle sanitaire, dit «OSO», par l'autre côté de la ville. Le sit-in, observé précisément devant les locaux du bâtiment dit «100 bureaux» dans lequel se trouve le bureau du chargé de la sécurité, était pacifique, mais le ton employé par les protestataires était ferme. De grands renforts de policiers, dont les forces antiémeute, étaient stationnés tout au long du parcours pour parer à d'éventuels dérapages. Sur les lieux, une poignée de cette corporation est venue nous expliquer leur démarche : «En plus de nos revendications maintes fois exprimées au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, nous ?uvrons pour désavouer et, surtout, destituer le coordinateur autoproclamé, Benamara Tayeb, et son conseil national qui, sans nous consulter, continuent de dialoguer avec le gouvernement».D'autres nous diront: «Notre rencontre d'aujourd'hui est une réponse à ce coordinateur autoproclamé», avant d'ajouter que Benamara, au mépris du bon sens, continue de jouir de la bénédiction des pouvoirs publics, qui ont mis un bureau à sa disposition. Au milieu de la foule, une autre personne, mégaphone en main, égrène certains points contenus dans la plateforme de revendications, dont la révision des salaires qui stagnent, pour une grande partie d'entre eux, à 24 000 DA, le paiement des heures supplémentaires et la prime de départ. Certains de ces protestataires ont indiqué à El Watan qu'une «grande frange de la garde communale et sa progéniture vivent dans des conditions sociales difficiles» et que «certaines veuves vivotent dans la misère». En début d'après-midi, une délégation avait été reçue au cabinet du wali.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)