Près de 50% des jeunes qui ont bénéficié de crédits bancaires dans le cadre du dispositif Ansej ne remboursent pas dans les délais leurs dettes suivant l'échéancier préalablement établi.Dans une déclaration reprise par la radio locale, «seuls 51% des jeunes ayant souscrit à des crédits remboursent leurs dus après expiration du délai de grâce», révèle le directeur de l'antenne Ansej de Tiaret, M. Seghier. Une situation qui a valu des mises en demeure aux récalcitrants et, quelquefois, des procès intentés par les banques concernées. A Tiaret, depuis le lancement de ce dispositif, 6429 dossiers ont été validés. «Pour la seule année 2015, il y a eu 540 dossiers», a dit le tout nouveau directeur de cet organisme. Hier, alors que nous visitions le siège de cette direction autrefois très prisée par les jeunes demandeurs de crédits, les lieux étaient déserts, signe que l'entrain n'est plus de mise depuis que certaines activités ont été gelées, à l'exemple du transport et de l'élevage bovin. Ce dernier créneau, très porteur car la région demeure un bassin laitier important encore vierge, va être libéré. Ce qui permettra à la demande de reprendre son cours d'autant que beaucoup de jeunes désirent investir dans ce domaine. Le responsable de l'Ansej, auparavant à Mascara, dit vouloir axer ses intérêts dans le cadre de la maison de l'Entrepreneuriat vers trois activités : l'agriculture et l'agroalimentaire et les start-up. Globalement, la BADR banque reste l'un des organismes financiers qui a le plus accompagné l'Ansej dans le financement triangulaire.
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Posté Le : 16/02/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fawzi Amellal
Source : www.elwatan.com