TIARET

Officiellement et solennellement, Mr Hadj Bentouati Abdessalem, wali de Tiaret qui a versé de chaudes larmes lorsqu'il a évoqué l'état d'un proche décédé suite à un cancer et ce en prêtant vive ouïe et noble attention à un élu qui a raconté le calvaire de sa fille, et a même établi un agenda pour répondre aux doléances des cancéreux avec un fort appui des prestations, et officiellement et solennellement, et en humaniste sans frontières, Mr le wali, vient de demander à l'assistance lors d'un conseil de wilaya, de prendre en charge le cas de « Karima », une véritable otage de désarroi. Dans ce sens, Mr le wali dira : « j'étais en sortie à la maison de la culture, une jeune femme m'a interpellé et m'a remis un dossier, c'est un véritable cas social, et il est temps de finir avec ces instances, prenez ces cas en charge... son mari est en prison pour avoir violé sa propre fille, cette femme était dans une baraque pendant 10 ans sans aucune commodité, une précarité qui tue, puis elle a pris adresse dans un garage sans eau, sans toilettes avec ses trois enfants, et de nos jours, les gens bénévoles lui ont loué un « taudis » à Zaâroura, ces enfants vivent le calvaire et le stress je n'aime pas entendre parler de ces cas, prenez les en charge... », conclut Mr le wali. Par ailleurs, « Réflexion » a relaté ce cas en 2008 et l'on apprend que Karima a déposé un dossier pour l'obtention d'un logement, il y a déjà 10 ans et qu'elle ne perçoit qu'une indemnité de 5000,00DA par mois dans le cadre du filet social. L'appel du wali à toute l'assistance a brisé un grand silence, et l'information a déjà ravi une famille qui vit le double désarroi ; et Karima à travers les colonnes de « Réflexion » a dit « Merci Mr le wali et longue vie à vous et à votre famille ».