Algérie


Tiaret
Les jeunes promoteurs ayant bénéficié de crédits bancaires dans le cadre du dispositif ANSEJ sont désormais «traqués» depuis que les banques se sont mises à ester en justice ceux qui n'arrivent pas à rembourser leur prêts, voire même, pour certains, à carrément détourner le matériel acquis.Le cas du jeune Z.M. résident dans la commune de Mechraa-Sfa est un des nombreux exemples qui illustrent la donne d'un dispositif qui n'a pas atteint ses objectifs. La preuve est que Z.M., en dépit du crédit de 3 millions de dinars octroyés par le Crédit populaire algérien (CPA), son affaire liée à l'installation d'une boulangerie n'a pas marché et le jeune promoteur n'a pas trouvé d'autres moyens que de vendre le matériel et s'est trouvé poursuivi.Suite à une plainte, Z.M vient d'être présenté devant le procureur de la république près le tribunal de Tiaret pour être finalement écroué. Au delà de ce cas, d'autres jeunes ayant souscrit au dispositif ANSEJ sont dans l'expectative car ils n'ont pas pu accéder à certains marchés publics ou se sont trouvés face à un marché saturé par des activités loin d'être productives. Un autre exemple, celui de A.A., un autre jeune ayant décroché, après deux années de galère, un véhicule de transport de marchandise non sans débourser de sa poche 18 millions de centimes.Un parcours du combattant qui a fait augmenter, entre temps, le prix du véhicule désiré de quelques millions. A.A. se retrouve aujourd'hui acculé car il n'a tout simplement rien trouvé à faire que de transporter quelques menus fretins au profit de grossistes. Le désespoir se lit sur le visage du jeune A.A qui appréhende désormais le futur avec scepticisme, avec comme toile de fond, cette hantise liée aux poursuites judiciaires et financières. Loin des chiffres redondants, le dispositif ANSEJ, tout autant que d'autres, ne mérite-t-il pas une autre approche, voire carrément le supprimer pour le remplacer par un autre ' La réponse est finalement dans le camp des responsables.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)