Plus de 70 familles du douar «Goudjila» relevant de la commune de Nadhora vivent dans une précarité qu'on ne retrouve nulle part ailleurs.En l'absence de voies routières et ne disposant que de l'eau puisée des sources, l'histoire des habitants de ces «mechtas» rappellent, à bien s'y méprendre, l'histoire ancienne d'avant-indépendance. Il y eut depuis des dépenses faramineuses dégagées pour valoir un meilleur développement mais ces lieux maudits sont restés en cet état en dépit des correspondances et des promesses sans lendemains des élus qui défilent.Les familles concernées ne disposent pas d'électricité et continuent, comme au temps de jadis, de s'éclairer à la bougie. La situation reste préoccupante, surtout quand on sait que des aléas liés au transport des écoliers et des malades vers les centres urbains restent posés. Le plus proche lieu reste «Dhayet Etterfes», un village agricole tombé lui aussi en désuétude. L'école a fermé ses portes à l'aune de la décennie rouge et sert de bergerie.
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Posté Le : 25/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Fawzi Amellal
Source : www.elwatan.com