Tiaret

Mme Saïda Benhabyles, Prix des Nations-Unies pour la société civile, a mis en exergue, jeudi à Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, le sacrifice consenti par le défunt Mohamed Amine Lahmar, dont l'acte de bravoure, il y a un an, au site gazier de Tiguentourine, a permis de sauver des centaines de vie humaines."Le défunt Lahmar, agent de sécurité au complexe gazier de Tiguentourine, en donnant l'alerte, avant d'être froidement abattu par le terroriste, a effectué un geste spontané, reflétant son amour indéfectible pour l'Algérie au point de sacrifier sa vie pour son pays et pour les autres", a souligné à l'APS, Mme Benhabyles, qui a pris part au 1er anniversaire de la mort de ce jeune héros, lors de l'attaque perpétrée contre ce complexe gazier."Mohamed Amine Lahmar, enfant de l'indépendance, n'a fait que perpétuer le sens de sacrifice dont ont fait preuve ses ainés durant la guerre de libération nationale et toutes les autres victimes du devoir national", a ajouté Mme Benhabyles, également co-présidente du centre international de recherches et d'études sur le terrorisme.Pour l'oratrice, cette jeune victime a donné à ses pairs algériens et au monde tout entier, une éclatante leçon de courage, de bravoure, de sacrifice et d'amour pour le pays. "Au lieu de fuir et de se cacher à la vue des terroristes, Mohamed Amine a déclenché l'alarme pour prévenir les autres de l'attaque et du danger qui les menaçaient", a ajouté Mme Benhabyles, qui a souligné également la sacralité de l'unité nationale chez tous les Algériens."Le jeune Lahmar est originaire de la région de Tiaret, au centre du pays, mais il est mort au Sud", a ajouté Mme Benhabylles qui s'est dite très touchée par "l'attitude noble" des parents de la victime. "Ils sont fiers du geste de leur défunt fils. Ils se disent qu'ils sont prêts à sacrifier leurs autres enfants pour la paix et la stabilité de l'Algérie".Mme Benhabyles a pris part aux cérémonies marquant le 1er anniversaire de l'assassinat du jeune natif de Mahdia. Une compétition sportive a été organisée au stade communal, où une minute de silence a été observée à sa mémoire, avant qu'une délégation ne se rende au cimetière de la ville pour se recueillir sur la tombe du défunt et réciter la "Fatiha"du Saint Coran.