Ils dansent durant des heures - cela s'appelle la milonga - à Kolasin, petite ville du nord montagneux du Monténégro qui abrite une station de ski, l'un des derniers endroits où l'on imaginerait une scène de tango florissante. «Nous pourrions appeler cela le Woodstock du tango», dit Darko Dozic, 36 ans, l'homme qui a importé cette danse dans sa ville natale dans cette ex-République yougoslave. Tous les étés depuis huit ans, ce festival dans les montagnes attire pendant près de trois semaines quelque 600 personnes venues du monde entier. «Infecté» par le virus du tango lors de ses voyages à l'étranger, Darko s'est mis en tête que le tango pourrait aider à contrecarrer la dépression provoquée par le marasme économique omniprésent au Monténégro chez ses amis d'enfance. Des médecins ont d'ailleurs orienté des patients vers le tango pour les aider à soulager des maux allant de la dépression à la maladie de Parkinson. Pour Bojana Markovic, une psychothérapeute venue de Belgrade au Camp tango, cette danse est «une simulation et une métaphore de la vie».
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Posté Le : 18/08/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com