Ces «mythes sahariens» sont, entre autres, la quête d’une météorite, d’une oasis inconnue, d’une émeraude du sable ou d’une fleur dont il n’existe qu’un seul exemplaire. Mais Monod est surtout un scientifique passionné du désert. Anne-Catherine Benchelah et Marie Maka ont toutes les deux vécu ou travaillé au Sahara. Elles ont aussi publié deux ouvrages sur la végétation du Sahara et participé à la réalisation du Livre des déserts (Coll. Bouquins), ainsi qu’à un livre sur le dernier voyage de Théodore Monod en Algérie, à la recherche de la fleur Monodiella flexuosa (Anne-Catherine Benchelah faisait partie de l’équipe scientifique lors de ce dernier voyage). Théodore Monod, âgé de 96 ans, avait programmé de revenir en Algérie. Mais le destin en décida autrement. Il est mort le 22 novembre 2000 à Versailles. Il a laissé 1 200 publications dont plusieurs sont des références. Voilà une vie bien remplie de cet écologiste avant l’heure qui nous a démontré que le désert n’est pas si désert que ça.
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Posté Le : 27/02/2020
Posté par : touat
Ecrit par : Marie Maka - Archéologue , Anne-Catherine Benchelah - Philosophe
Source : culturetheque.com